Le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, s’est rendu en RDC et a rencontré le président angolais, João Lourenço, pour discuter des efforts conjoints des deux pays pour promouvoir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC. Ils ont également discuté de la possibilité d’un déploiement des Forces armées angolaises (FAA) pour superviser le cantonnement des membres du groupe armé M23. Cette initiative est considérée comme étant très positive pour les efforts de pacification de la RDC.
Catégorie : Internationale
Le sommet extraordinaire de la Communauté de l’Afrique de l’Est s’est tenu à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans la région de l’Est de la République Démocratique du Congo. Les chefs d’État de l’EAC ont fermement condamné les violations incessantes du cessez-le-feu, enjoint à leur force régionale de maintenir les zones vidées par les terroristes du M23 et autres groupes armés et de protéger les civils. Cependant, le gouvernement congolais et son armée contestent ce point de vue de l’EAC en dénonçant l’armée rwandaise et ses supplétifs, qui tentent de réoccuper leurs anciennes positions. La situation demeure très préoccupante et reste à suivre de près.
Le projet de réhabilitation de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) est en cours d’arrêt. La société turque Milvet, chargée des travaux, exige l’utilisation d’un espace de 6 hectares pour y construire leur quartier général en échange d’un loyer de 60 000 dollars américains par mois. En cas de retard dans les travaux, la société envisage également l’achat de cet espace pour une durée de 10 ans. Bien que les travaux aient commencé, les Turcs auraient outrepassé les termes de leur contrat initial. Les autorités congolaises doivent trouver un accord avec les Turcs pour éviter l’arrêt définitif des travaux de réhabilitation.
La situation en République Démocratique du Congo est alarmante, selon le parti « Ensemble pour la République ». Les membres exigent la libération de prisonniers politiques, des élections libres et transparentes, et un audit crédible du fichier électoral. Le procureur de la Cour pénale internationale entreprend des actions pour lutter contre l’impunité en RDC. Malgré un salon des jeunes entrepreneurs et le succès d’Oscar Tshiebwe, le pays est toujours confronté à une insécurité croissante. Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est aborde la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Le résumé de l’article est le suivant : Lors du 21ème sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’EAC, la RDC s’est opposée à l’intégration du M23 dans l’équipe de vérification de pré-cantonnement et a exigé une évaluation de la présence du contingent EAC en juin prochain. Le sommet a recommandé une collaboration étroite entre la Monusco et la force régionale pour favoriser la phase de pré-cantonnement des troupes du M23. La situation sécuritaire est restée précaire et la lutte contre l’impunité en RDC est toujours en cours avec la CPI s’activant dans la province de Lituri où des crimes graves ont été commis.
Une délégation de parlementaires belges s’est rendue en République Démocratique du Congo pour discuter de la coopération entre les deux pays, la corruption, et les élections de 2023. La visite a également inclus une rencontre avec la Commission Nationale Electorale Indépendante pour offrir leur assistance financière et observer le processus électoral. La paix et la sécurité dans l’est de la RDC, ainsi que les développements économiques, ont également été évoqués. En outre, des sujets tels que les violences des soldats et la grève des transporteurs ont été mentionnés.
Le directeur général adjoint de l’Organisation de la sécurité intérieure de l’Ouganda, Emmanuel Katabazi, a alerté sur la fragilité sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC), appelant à une intensification de la surveillance aux frontières. Il pense qu’une guerre susceptible de renverser des gouvernements est imminente. Ceci arrive durant une période où le président congolais appelle au départ de la Force régionale de la Communauté des États d’Afrique de l’Est et au moment où cette force s’approche de la fin de son mandat en juin 2023. Les craintes d’un possible changement de régime ne sont pas à exclure alors que les deux pays voisins, l’Ouganda et le Rwanda, ont été suspectés d’avoir soutenu certains groupes armés en RDC, créant une tension dans la région. La communauté internationale et les pays voisins doivent donc travailler ensemble pour prévenir les troubles à venir et trouver des solutions pour renforcer la sécurité en RDC.
Le secrétaire général adjoint des opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, se rend en République Démocratique du Congo pour discuter de la Feuille de route de Luanda visant à pacifier le pays. Au cours de sa visite, il envisage de déployer des forces armées angolaises pour superviser le cantonnement du groupe armé M-23. Les Nations Unies se déclarent disponibles pour aider à la mise en place de conditions nécessaires pour le déploiement des forces armées. Cette visite du secrétaire général adjoint montre l’engagement de l’ONU à soutenir la RDC dans sa quête de paix et de stabilité.
Renouvellement du mandat de la force régionale de l’Afrique de l’Est en RDC : solution ou problème ?
Le mandat de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est en RDC a été renouvelé jusqu’en 2023. Bien que Kinshasa dénonce la complicité de la force militaire de l’EAC avec les terroristes du M23 qu’elle est censée combattre, les pays membres de l’organisation ont félicité la force régionale pour son travail dans la restauration de la paix et de la sécurité dans l’est de la RDC. Cependant, la situation reste tendue avec Kinshasa qui remet en question l’efficacité de la force régionale. La RDC est confrontée à une situation sécuritaire extrêmement fragile et la question se pose si ce renouvellement de mandat représente une solution pour la pacification de la région ou si cela ne fait qu’accentuer les problèmes du pays.
Cet article aborde la situation précaire dans l’est de la République démocratique du Congo malgré les efforts de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Des chefs d’État se sont réunis pour condamner les violations du cessez-le-feu et ordonner des mesures pour protéger les civils et les zones touchées par les violences. Malgré cela, le gouvernement congolais dénonce l’arrivée de troupes rwandaises qui soutiennent les terroristes M23. Cette situation de sécurité fragile est une préoccupation pour divers acteurs qui proposent des solutions économiques pour pacifier les zones touchées par les conflits. Le blog de Fatshi Metrie présente ces différents points pour mieux comprendre les enjeux de la situation en RDC.