Les travaux de réhabilitation de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) ont été arrêtés en raison de différends entre la société turque Milvet et le comité de gestion de la Fikin. La sous-traitante turque a exigé une étendue de six hectares pour la construire et en profiter pendant dix ans, ce qui a créé des complications. Cependant, des travaux avaient déjà commencé, incluant le remblayage du site et le déguerpissement des occupants des lieux. Les travailleurs congolais de Milvet, quant à eux, paient un lourd tribut depuis le début de l’année, allant jusqu’à huit mois de salaires impayés.
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La Commission Électorale Nationale Électorale Indépendante (CENI) et le Conseil Supérieur de la Magistrature ont organisé un atelier d’échange de trois jours sur la gestion des contentieux électoraux en République Démocratique du Congo. Les hauts magistrats de différents cours et tribunaux ainsi que les experts juristes de la CENI ont participé à cet événement qui a permis des échanges essentiels et variés sur les différents aspects de la gestion des contentieux électoraux. La Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES) a soutenu la CENI en fournissant un soutien technique. Cet atelier est une opportunité pour la CENI et la magistrature de parvenir à une meilleure compréhension mutuelle et renforcer les connaissances théoriques et pratiques des parties prenantes au processus électoral congolais.
Les travaux de réhabilitation de la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin) ont été stoppés en raison de divergences entre la société turque Milvet et la direction de la Fikin. La société de construction avait souhaité disposer d’une étendue de 6 hectares pendant 10 ans, ce qui a été jugé trop élastique par les gestionnaires de la Foire. Malgré cela, Milvet avait débuté la réhabilitation en y procédant au déplacement des occupants et débits de boissons, ainsi qu’au remblayage du terrain. Cependant, l’arrêt des travaux pourrait nuire à l’attraction des touristes étrangers vers cette structure touristique.

Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a abordé plusieurs sujets d’actualité, tels que la situation de la sécurité dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et la participation des femmes dans les processus de paix. Le président Tshisekedi a été loué pour son engagement envers la résolution des conflits dans l’est de la RDC, tandis que les violations du cessez-le-feu ont été condamnées. Les chefs d’Etat ont demandé à la Force régionale de l’EAC de prendre des mesures pour empêcher ces violations de se reproduire, et ont demandé à la RDC et au Soudan du Sud de discuter pour résoudre la question des forces négatives à leur frontière commune. Un accord a été signé pour prolonger le statut des forces pour six mois, et Julienne Lusenge a été nommé coordinatrice adjointe du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba en RDC pour représenter les femmes dans les processus de paix. Overall, l’importance de la coopération régionale pour atteindre la paix et le développement a été soulignée.

Le sommet extraordinaire des Chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a décidé de déplacer les combattants du M-23/RDF du Mont Sabyinyo au camp militaire de Rumangabo, dans la province du Nord-Kivu. Cette décision a suscité des inquiétudes quant à la sécurité de la région, notamment celle des habitants de la chefferie des Bwito, qui se plaignent d’un risque accru de dangerosité. La population de cette région, régulièrement touchée par des troubles causés par les rebelles, espère que les autorités prendront les mesures nécessaires pour garantir leur sécurité.
Une délégation de parlementaires belges, dirigée par Els Van Hoof, a rencontré le président de la RDC, Félix Tshisekedi, pour discuter de la coopération entre les deux pays. Les échanges ont porté sur les questions liées à l’agression de la RDC par le Rwanda via le M23, la corruption et surtout la question des élections de 2023. Les parlementaires belges ont offert leur aide financière et leur expertise en matière d’observation pour le bon déroulement des élections, stratégique pour la consolidation de la démocratie en RDC. Cependant, la coopération entre les deux pays doit encore relever des défis, notamment sur la question de la sécurité dans l’est de la RDC ainsi que la réduction de la corruption.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, s’est rendu en RDC et a rencontré le président angolais, João Lourenço, pour discuter des efforts conjoints des deux pays pour promouvoir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC. Ils ont également discuté de la possibilité d’un déploiement des Forces armées angolaises (FAA) pour superviser le cantonnement des membres du groupe armé M23. Cette initiative est considérée comme étant très positive pour les efforts de pacification de la RDC.

Le sommet extraordinaire de la Communauté de l’Afrique de l’Est s’est tenu à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans la région de l’Est de la République Démocratique du Congo. Les chefs d’État de l’EAC ont fermement condamné les violations incessantes du cessez-le-feu, enjoint à leur force régionale de maintenir les zones vidées par les terroristes du M23 et autres groupes armés et de protéger les civils. Cependant, le gouvernement congolais et son armée contestent ce point de vue de l’EAC en dénonçant l’armée rwandaise et ses supplétifs, qui tentent de réoccuper leurs anciennes positions. La situation demeure très préoccupante et reste à suivre de près.
Le projet de réhabilitation de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) est en cours d’arrêt. La société turque Milvet, chargée des travaux, exige l’utilisation d’un espace de 6 hectares pour y construire leur quartier général en échange d’un loyer de 60 000 dollars américains par mois. En cas de retard dans les travaux, la société envisage également l’achat de cet espace pour une durée de 10 ans. Bien que les travaux aient commencé, les Turcs auraient outrepassé les termes de leur contrat initial. Les autorités congolaises doivent trouver un accord avec les Turcs pour éviter l’arrêt définitif des travaux de réhabilitation.

La situation en République Démocratique du Congo est alarmante, selon le parti « Ensemble pour la République ». Les membres exigent la libération de prisonniers politiques, des élections libres et transparentes, et un audit crédible du fichier électoral. Le procureur de la Cour pénale internationale entreprend des actions pour lutter contre l’impunité en RDC. Malgré un salon des jeunes entrepreneurs et le succès d’Oscar Tshiebwe, le pays est toujours confronté à une insécurité croissante. Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est aborde la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.