La proposition de loi de Daniel Mbau qui vise à réduire le montant de la dot à 500$ fait débat en RDC. Les jeunes femmes de Kinshasa ne sont pas d’accord avec ce montant car elles considèrent qu’il ne permettra pas aux parents de la mariée de réaliser une bonne réception. Cependant, certains soutiennent que cela pourrait favoriser les mariages légaux et aider les plus démunis. Les familles congolaises devraient avoir la liberté de définir elles-mêmes les termes de la dot. La proposition de loi reflète l’importance de l’adaptation des pratiques sociétales et montre l’importance de trouver un équilibre juste pour toutes les parties impliquées.
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Depuis deux ans, l’état de siège en vigueur en Ituri a permis à l’armée de traquer les groupes armés et de restaurer la paix dans la région. Grâce aux efforts conjoints des forces de défense et de sécurité, plus de 500 bandits armés ont été arrêtés, des armes récupérées et les biens de la population ont été restitués. Malgré cette stabilité retrouvée, la République Démocratique du Congo doit faire face à d’autres enjeux tels que les catastrophes naturelles, la création d’un excédent budgétaire, des partenariats économiques, mais aussi des débats passionnés tels que la révision du code de la famille et l’audit du fichier électoral de la CENI.
En République Démocratique du Congo, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé une mission d’intégrité et de médiation électorale pour éviter les conflits liés aux élections. Les églises ont félicité la CENI pour son travail rapide. Un audit externe du fichier électoral est désormais attendu. Une mission mixte composée d’experts nationaux et internationaux étudiera le système d’identification et d’enrôlement des électeurs pour dégager ses forces et ses faiblesses. La CIME pousse pour un audit externe rigoureux et indépendant tout en veillant à l’indépendance de la CENI. L’enjeu de l’audit est majeur pour la qualité et l’intégrité des élections. L’initiative de la CENI est une preuve de son engagement pour la transparence confiance des parties prenantes.
Cet article relate les récentes catastrophes naturelles en République Démocratique du Congo ainsi que les actions urgentes à mettre en place pour protéger les populations vulnérables. Il est crucial d’investir dans des technologies de surveillance et d’alerte précoce, ainsi que des systèmes de protection efficaces pour réduire les risques de catastrophe. L’État doit garantir un accès équitable aux services de santé et les communautés locales doivent être impliquées dans la planification et la mise en œuvre des politiques de réduction des risques. L’engagement international est également crucial pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé une intervention de grande envergure pour rétablir la paix dans les zones de Maluku, Kwamouth et Kisangani, qui sont victimes de violences intercommunautaires. Cette décision a été prise suite aux violentes confrontations qui ont opposé les communautés Mbole et Lengola à Kisangani et celles entre la communauté Teke et la communauté Yaka dans la région de Kwamouth. Les autorités ont mis en place une opération de sécurité pour neutraliser les groupes armés et rétablir l’autorité de l’État. Tout ceci dans le but de ramener la paix et la sécurité dans ces régions qui ont été plongées dans l’angoisse et la crainte en raison de violences entraînant plusieurs décès.
L’état de siège dans la province de l’Ituri en République démocratique du Congo a permis de récupérer plus de 350 villages auparavant contrôlés par les rebelles et de neutraliser plus de 300 terroristes ADF et alliés. L’armée congolaise a également réussi à stabiliser les grandes agglomérations occupées par les groupes armés. Bien que certains acteurs de la société civile aient critiqué cette mesure, l’armée congolaise s’est félicitée de ses opérations militaires qui représentent une avancée majeure pour la sécurité de la région.
Le Nord-Kivu en République Démocratique du Congo continue de subir une crise humanitaire à cause de la guerre du M23. Des milliers de familles déplacées vivent dans des conditions difficiles dans le camp de Bulengo à Goma. La promiscuité et le manque de services d’eau et d’assainissement ont entraîné des épidémies de choléra et de rougeole, notamment chez les femmes et les enfants. Les organisations humanitaires telles que MSF et IPAS fournissent de l’eau, de la nourriture et des soins médicaux, tandis que les autorités locales et internationales doivent travailler ensemble pour aider les victimes de cette crise à retrouver une vie décente.
L’armée en Ituri a récupéré plus de 350 villages dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa, et a rouvert plusieurs axes routiers autrefois assiégés par les groupes armés. Les grandes agglomérations ont également été stabilisées. Les groupes armés locaux sont incités à déposer les armes. L’armée annonce une neutralisation de plus de 300 ADF et alliés. Cette approche militaire est associée à une démarche éducative et culturelle pour promouvoir la paix et le développement. Ces résultats permettent à la province d’Ituri d’être en voie de stabilisation et d’aller vers un avenir radieux.
La proposition de loi portant révision du code de la famille en République Démocratique du Congo soulève des débats notamment en ce qui concerne la dot, les fiançailles et la polygamie. Elle contient des points positifs tels que la pénalisation des actes de polyandrie, mais également des controverses quant à la fixation de la somme que doit verser la famille de l’époux à celle de la future conjointe. Certains députés veulent sauvegarder les valeurs d’une nation entière tandis que d’autres redoutent que cette évolution législative ne touche à la beauté de certaines coutumes traditionnelles. Les débats sont en cours.
La Mission d’Observation Électorale CENCO-ECC (MOE) a exprimé des préoccupations quant à l’Avis d’appel à candidatures pour la Mission d’audit externe du fichier électoral 2022-2023 de la République Démocratique du Congo par la CENI. Selon la MOE CENCO-ECC, certaines dispositions de l’Avis contiennent des contradictions et la durée de six jours allouée pour l’audit est insuffisante. Si l’audit se poursuit selon l’Avis, cela pourrait engendrer une crise de confiance dans le processus électoral et provoquer des contestations des résultats des scrutins attendus. La MOE CENCO-ECC recommande qu’un organisme indépendant expérimenté soit identifié pour réaliser l’audit dans les meilleurs délais.