Le Nord-Kivu continue de faire face à une crise humanitaire majeure depuis le regain de la guerre du M23. La ville de Goma accueille plusieurs sites de déplacés, parmi lesquels le camp de Bulengo. Ce dernier abrite près de 25 000 ménages, soit plusieurs milliers de familles, installées dans des habitations de fortune fabriquées avec des bâches.
La promiscuité et le manque d’infrastructures d’eau et d’assainissement entraînent des épidémies de choléra et de rougeole qui touchent notamment les femmes et les enfants. L’ONG Médecins sans frontières (MSF) assure la prise en charge médicale des patients atteints de ces maladies mortelles. Depuis mars, le camp de Bulengo a dû faire face à deux épidémies, l’une de choléra et l’autre de rougeole.
La situation humanitaire est critique, et les besoins en eau, en nourriture et en soins médicaux sont urgents. Des ONG telles que IPAS, qui fournit des kits de dignité ainsi que des soins de qualité aux femmes déplacées, ou encore MSF, sont là pour tenter d’apporter une aide aux populations.
Face à cette situation catastrophe, la solidarité doit être de mise. Les autorités locales et nationales, ainsi que les organisations internationales, doivent travailler main dans la main pour apporter une aide efficace aux populations déplacées et ainsi permettre à ces dernières de retrouver une vie digne.