Les élections en République Démocratique du Congo ont toujours été source de contestations et de conflits. Pour éviter ces couacs, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a pris l’initiative de lancer une mission d’intégrité et de médiation électorale. Les confessions religieuses ont félicité la CENI pour le travail rapide d’identification et d’enrôlement des électeurs. La CIME a également salué l’intérêt des parties prenantes aux travaux de la CENI.
La CENI attend maintenant un audit externe du fichier électoral constitué après les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Pour assurer la transparence de l’élection, cet audit sera réalisé par une mission mixte composée d’experts nationaux et internationaux. Les experts étudieront le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs afin de dégager ses forces et ses faiblesses et de proposer des mesures correctives si nécessaire.
Dans l’optique d’améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral, la CIME, quant à elle, pousse pour un audit externe rigoureux et indépendant. Elle appelle le management de la CENI à faire preuve d’ouverture tout en veillant à l’indépendance de la centrale électorale.
Le travail de la CENI sera scruté de près, car l’audit externe du fichier électoral constituera un enjeu majeur pour les résultats des élections. Les experts nationaux et internationaux devront ainsi produire une analyse impartiale pour garantir la confiance des parties prenantes et la transparence de l’élection.
En définitive, l’initiative de la CENI de lancer un appel d’offres pour un audit externe du fichier électoral est une preuve de son engament pour la transparence et l’intégrité des élections en République Démocratique du Congo. Il faut espérer que cet audit sera à la hauteur des attentes et de l’enjeu des prochaines élections.