Le paysage financier de la République Démocratique du Congo a récemment été secoué par des annonces importantes lors d’une réunion entre le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et les représentants syndicaux des régies financières. Cette rencontre, qui s’est tenue le jeudi 29 août 2024, a été marquée par des discussions sur la restauration imminente de la prime de plus-value, une mesure supprimée en juin 2023.
Les attentes des syndicats étaient élevées, et le ministre des Finances a su rassurer en annonçant la mise en place prochaine d’un taux significativement amélioré de la prime de plus-value. Cette décision vise à redonner motivation et engagement aux agents des régies financières, essentiels à une mobilisation accrue des recettes pour le gouvernement.
Lors de sa tournée d’itinérance à la Direction générale des impôts (DGI) le lundi 26 août, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi avait déjà laissé entrevoir ces changements à venir, insistant sur l’importance de maintenir des avantages attractifs pour le personnel. La question sensible de la prime spécifique a également été abordée, et des discussions sont en cours pour répondre aux préoccupations de chacune des régies financières du pays.
Par ailleurs, les représentants syndicaux ont souligné l’importance d’un paiement à temps des rétrocessions, pointant du doigt l’urgence d’avoir des décisions rapides et efficaces. L’ancrage du ministre des Finances dans le secteur, ainsi que sa connaissance des enjeux, ont été salués par les syndicats comme des éléments essentiels pour résoudre les problèmes en suspens.
La volonté affichée du ministre d’écouter et de répondre aux préoccupations des travailleurs des régies financières a été chaleureusement accueillie par les représentants syndicaux. Ces derniers ont exprimé leur soutien indéfectible dans la réalisation des engagements du Président de la République, Félix Tshisekedi, inscrits dans le programme gouvernemental.
En conclusion, cette réunion entre le ministre des Finances et les syndicats des régies financières marque un pas important vers une meilleure collaboration et une prise en compte des besoins des agents. Elle illustre également l’importance d’un dialogue social constructif pour garantir une gestion efficace des finances publiques et dynamiser l’économie du pays.