**Goma : un cri de résilience face à l’insécurité croissante**
La ville de Goma, au Nord-Kivu, traverse une période de violence intense, marquée par l’assassinat tragique de Raoul Yangika Songa, un jeune avocat de 26 ans. Cet événement, qui met en lumière l’escalade de la criminalité, souligne un mal-être social plus profond dans une région déjà fragilisée par les conflits. Pourtant, dans cette nuit d’angoisse, un appel à l’action émerge. Les citoyens, face à l’insécurité grandissante, peuvent s’organiser et développer des initiatives communautaires pour restaurer la confiance et la sécurité.
Inspirés par les Comités de Vigilance tunisiens, les habitants de Goma ont l’occasion de redéfinir leur rôle dans la gestion de leur propre sécurité. Alors que les expressions d’inquiétude envers la MONUSCO se font entendre, il est temps d’explorer des approches innovantes qui mettent le pouvoir entre les mains de la communauté. En intégrant l’éducation aux droits civiques et en encourageant des investissements visant à renforcer l’infrastructure locale, Goma peut transformer ses défis en opportunités.
L’avenir de cette ville ne repose pas seulement sur l’aide extérieure, mais également sur la capacité de ses habitants à s’unir pour bâtir un avenir plus sûr et solidaire. C’est un moment clé pour la résilience citoyenne, un projet collectif qui nécessite l’engagement de chacun pour réinventer le paysage de Goma.