**Choléra au Sud-Kivu : Une crise qui met en lumière les lacunes en matière d’infrastructures**
La cité de Sange, au Sud-Kivu, fait face à une épidémie de choléra qui soulève des questions cruciales sur les infrastructures de base, en particulier l’accès à l’eau potable. Avec près d’une centaine de cas signalés, Médecins Sans Frontières et le ministère de la Santé s’efforcent de maîtriser la situation. Selon Edwidje Bagula de MSF, le manque d’eau potable exacerbe la crise, appelant à des investissements urgents dans les infrastructures hydrauliques souvent négligées.
Bien que Uvira semble mieux se porter, les zones rurales demeurent à risque, mettant en évidence des disparités dans la réponse. En Afrique, les maladies d’origine hydrique causent 1,5 million de décès annuels, une réalité que le Sud-Kivu, riche en ressources, ne peut ignorer. Comparées à d’autres pays ayant réussi à maîtriser le choléra, la région doit adopter une approche intégrée alliant soins médicaux, sensibilisation à l’hygiène et engagement des communautés.
Cette crise se révèle donc comme une opportunité de réévaluation des priorités politiques et économiques pour garantir un accès durable à l’eau potable. Le choléra, loin d’être un simple fléau, devient un révélateur des fragilités structurelles qui, si elles ne sont pas traitées, continueront à freiner le développement de la région.