Dans une initiative louable visant à assurer un accès aux soins médicaux gratuits pour plus de 100 000 déplacés internes vivant dans les camps de Kisangani, Goma et Bunia, le Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a lancé un projet de cliniques mobiles. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie à Kisangani, en présence de personnalités politiques et de la société civile, témoignant de l’importance accordée à la question des réparations pour les victimes.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des mesures urgentes de réparation mises en œuvre par le FONAREV pour offrir aux victimes une prise en charge complète de leur santé, tant sur le plan physique que psychologique. En effet, les populations déplacées internes, souvent traumatisées par les conflits et les violences qu’elles ont subis, ont un besoin crucial d’assistance médicale et psychosociale.
La mise en place de cliniques mobiles dans les camps de déplacés représente une avancée significative dans le domaine de l’assistance humanitaire, en apportant des services de santé directement là où se trouvent les populations les plus vulnérables. Cette approche proactive et inclusive permettra d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires et d’améliorer l’accès aux soins pour ceux qui en ont le plus besoin.
L’implication des autorités locales et nationales dans ce projet démontre une volonté politique forte de répondre aux besoins des déplacés internes et de promouvoir la réparation des préjudices causés par les violences et les conflits. En offrant des soins médicaux gratuits aux plus démunis, le FONAREV contribue à restaurer la dignité et le bien-être des victimes, tout en favorisant leur réintégration sociale et leur reconstruction après des épreuves traumatisantes.
Ainsi, cette initiative témoigne de l’importance de la solidarité et de l’engagement envers les populations les plus fragilisées, rappelant que la santé est un droit fondamental qui doit être garanti à tous, sans distinction. Par le biais de ces cliniques mobiles, le FONAREV ouvre la voie à une meilleure prise en charge des victimes et à une reconstruction durable des communautés touchées par les conflits et les violences, offrant ainsi un rayon d’espoir dans des contextes souvent marqués par la souffrance et la précarité.