Crise intercommunautaire à Nyunzu : Appel à la paix et à la solidarité


Fatshimetrie a été témoin d’un incident tragique entre les communautés Twa et Bantous qui s’est déroulé dans le village de Lubamba, situé dans le secteur Nord Lukuga, territoire de Nyunzu (Tanganyika) le vendredi 13 décembre dernier. Les tensions ont éclaté à la suite d’une dispute entre un Twa et une famille bantoue, ébranlant ainsi la quiétude de la région.

Selon les informations recueillies, la querelle initiale a rapidement dégénéré, impliquant de nombreux membres des deux communautés. L’escalade de la violence a entraîné la perte tragique d’un membre de la communauté Twa, décédé des suites de ses blessures à quelques kilomètres du lieu de l’affrontement. En représailles, les Twa ont incendié les habitations du village de Ngombe Lubamba, semant ainsi la terreur et la désolation parmi les habitants.

La Nouvelle dynamique de la société civile de Nyunzu a alerté sur la situation critique, signalant un déplacement massif de la population locale vers la localité de Lengwe pour chercher refuge. Le chef du village a également été blessé lors des affrontements, accentuant le climat de peur et d’insécurité qui règne dans la région.

Face à cette crise humanitaire, Mugisho, président du mouvement citoyen Parlement Debout Sans Tabou, en appelle au gouvernement provincial du Tanganyika pour venir en aide aux familles déplacées et vivant des conditions de détresse à Lengwe. Il est impérieux que des mesures sécuritaires adéquates soient prises pour assurer la protection des citoyens et la stabilisation de la situation.

L’administrateur du territoire assistant de Nyunzu, Sabin Sabiti Ngongo, a signalé le déploiement de militaires et de policiers dans la zone pour rétablir le calme et la sécurité. Il est essentiel que toutes les parties prenantes collaborent étroitement pour prévenir de nouveaux incidents et garantir la paix et la cohésion sociale dans la région.

En conclusion, cet affrontement tragique entre les communautés Twa et Bantous souligne l’importance cruciale de la coexistence pacifique et du respect mutuel. Il revient aux autorités locales et nationales ainsi qu’à la société civile de travailler de concert pour apaiser les tensions, rétablir la confiance entre les différents groupes ethniques et promouvoir la réconciliation pour un avenir meilleur et plus harmonieux pour tous.