Le discours poignant du ministre de la Communication de la République démocratique du Congo, Patrick Muyaya, lors de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, met en lumière les récents progrès réalisés dans le secteur de la protection des journalistes en RDC. Selon lui, le pays a franchi une étape significative avec l’adoption d’une nouvelle loi sur la presse visant à garantir la sécurité et la liberté des journalistes, tout en envisageant la dépénalisation des délits de presse. Cette initiative marque un tournant crucial dans l’histoire de la liberté d’expression dans le pays.
En effet, la création d’un cadre légal propice à la protection des journalistes est une avancée majeure qui témoigne de l’engagement du gouvernement congolais en faveur de la liberté de la presse. La nouvelle loi sur la presse, qui vient remplacer une législation obsolète datant de plus de 27 ans, constitue une garantie supplémentaire pour les professionnels de l’information et renforce leur indépendance vis-à-vis des pressions politiques ou économiques.
Par ailleurs, les mesures prises afin de lutter contre la propagation des fausses informations témoignent de la volonté du gouvernement de promouvoir un environnement médiatique sain et transparent. En garantissant les libertés fondamentales de l’opposition politique et en condamnant les atteintes aux droits de l’homme, la RDC affiche sa détermination à renforcer l’État de droit et à protéger les droits fondamentaux de ses citoyens.
En outre, la lutte contre les crimes odieux perpétrés dans les zones de conflit et d’insécurité, souvent liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles, constitue un autre pilier essentiel de l’action gouvernementale. Mettre fin aux pratiques illégales et inhumaines associées au commerce des minerais de sang est une priorité absolue pour le gouvernement congolais, qui œuvre pour la pacification des régions affectées par ces activités criminelles.
En somme, le discours de Patrick Muyaya souligne l’importance cruciale de protéger la liberté d’expression et la sécurité des journalistes, tout en garantissant les droits fondamentaux de tous les citoyens. Ces avancées significatives témoignent de la volonté de la RDC de promouvoir une société démocratique, inclusive et respectueuse des droits de l’homme.