La réélection de Félix Tshisekedi à la présidence de la République démocratique du Congo lors des élections de 2023 a suscité une vive controverse au sein de la classe politique du pays. Tandis que certains saluent sa victoire, d’autres boycottent catégoriquement ce scrutin et contestent la légitimité du président sortant.
Parmi les soutiens de Félix Tshisekedi, on trouve le candidat président Noel Tshiani, qui s’est retiré en faveur de son allié et qui espère que celui-ci corrigera les erreurs observées lors de son premier mandat. Noel Tshiani souligne l’importance de mettre l’accent sur la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la RDC. Il appelle également à la lutte contre la corruption, les détournements de fonds publics et la prédation des ressources naturelles, tout en soulignant l’importance de mettre les bonnes personnes aux postes clés afin d’améliorer la gouvernance.
De son côté, le ministre sortant de l’Intégration régionale, Mbusa Nyamuisi, conseille à Félix Tshisekedi de se concentrer sur la sécurité du pays et la construction des infrastructures routières pour favoriser la connectivité entre les provinces. Il se félicite de sa participation à la victoire de Félix Tshisekedi et souligne l’importance de relier les provinces entre elles pour stimuler le développement du pays.
Cependant, tous ne sont pas favorables à cette réélection. Le candidat président Théodore Ngoy conteste les résultats provisoires de la CENI et estime que Félix Tshisekedi doit respecter le droit des contestataires à manifester leur désaccord. Il considère que ces élections ont davantage divisé les Congolais et appelle Félix Tshisekedi à rassembler le peuple et à favoriser la cohésion nationale pour instaurer la paix.
Cette réélection de Félix Tshisekedi soulève ainsi des réactions contrastées au sein de la classe politique congolaise. Si certains expriment leur satisfaction et leurs attentes vis-à-vis du nouveau mandat présidentiel, d’autres dénoncent un simulacre d’élection et appellent au respect du droit à la contestation. Il reste désormais à voir comment Félix Tshisekedi saura répondre à ces attentes et rassembler le pays autour d’une vision de développement et de réconciliation.