Funérailles de la secte « Wazalendo » à Goma : tensions et attentes de justice

Titre : Les funérailles des victimes de la secte « Wazalendo » à Goma : une cérémonie empreinte de tensions

Introduction :
La ville de Goma, en République démocratique du Congo, a récemment été le théâtre de funérailles poignantes. En effet, près de 57 adeptes de la secte « Wazalendo », tués lors d’une manifestation antigouvernementale, ont été inhumés dans une ambiance tendue. La présence du Vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, a suscité des attentes et des émotions auprès des familles des victimes. Cet article revient sur cet événement marquant et les tensions qui l’ont accompagné.

La présence du Vice-premier ministre :
L’arrivée de Peter Kazadi à Goma pour assister à la cérémonie d’inhumation des victimes de la secte « Wazalendo » a été très attendue. En tant que responsable de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, sa présence était perçue comme un signe de soutien et de compassion envers les familles endeuillées. Les proches des victimes espéraient également obtenir des réponses concernant les circonstances de leur mort et une éventuelle justice.

La tension dans la ville de Goma :
Avant même le début de la cérémonie, une tension palpable régnait dans certains quartiers de Goma, notamment à Ndosho où se trouvait l’église des « Wazalendo » incendiée lors de la manifestation. La population, en colère, réclamait d’abord la libération des cent quarante personnes arrêtées lors de cet événement tragique. Les camions qui transportaient les dépouilles au cimetière ont également été attaqués, témoignant de la frustration et de la violence qui ont marqué les esprits.

Les rencontres avec les familles des victimes :
Malgré le climat tendu, le Vice-premier ministre a pris le temps de rencontrer les familles endeuillées pendant son séjour à Goma. Ces rencontres étaient l’occasion pour les proches des victimes de partager leur douleur, leurs demandes de justice et de trouver un écho auprès des autorités. Considéré comme un moment important pour apaiser les tensions, ces échanges témoignent de l’importance d’accompagner les familles dans leur processus de deuil et de recherche de vérité.

Conclusion :
Les funérailles des victimes de la secte « Wazalendo » à Goma ont été marquées par des tensions et des frustrations. La présence du Vice-premier ministre a apporté une lueur d’espoir pour les familles endeuillées, mais les attentes de justice et de réponses restent fortes. Cet événement met en évidence l’importance de soutenir ces communautés touchées par la violence, de favoriser le dialogue et de chercher des solutions pour prévenir de tels drames à l’avenir.