Les enseignants de plusieurs écoles de la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, font face à une situation préoccupante. En effet, malgré leur matriculation, ils n’ont pas été payés depuis le début de l’année 2021. Cette situation a poussé ce groupe d’enseignants à menacer de boycotter la rentrée scolaire 2023-2024 si leur situation salariale n’est pas régularisée.
Dans une déclaration adressée au gouvernement, ces enseignants dénoncent la mauvaise foi des ministères du Budget, des Finances et de l’EPST (Enseignement Primaire, Secondaire et Technique). Ils soulignent que malgré leur mécanisation depuis plusieurs années, ils n’ont pas reçu leurs salaires. Ils se sentent victimes d’une injustice sociale flagrante.
Le collectif d’enseignants demande que les salaires des enseignants non payés du primaire et du secondaire de Mbuji-Mayi soient versés avant la rentrée scolaire de l’année prochaine. Faute de quoi, ils envisagent de lancer un mouvement de grève pour faire entendre leurs revendications.
Ils dénoncent également la non-mécanisation des enseignants recensés depuis 2022 et leur absence de budgétisation. De plus, certains enseignants de Mbuji-Mayi se voient privés de leurs salaires, ce qui accentue leur détresse financière.
Cette situation met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux enseignants en République démocratique du Congo. Malgré leur engagement à former les générations futures, ils peinent à être rémunérés de manière régulière et équitable.
Il est urgent que le gouvernement de la RDC prenne des mesures concrètes pour résoudre cette situation alarmante. Les enseignants méritent d’être respectés et rémunérés correctement pour leur travail essentiel dans la société. Faute de quoi, la qualité de l’éducation et l’avenir des élèves seront mis en péril.