Le gouvernement de la République a adopté le projet de loi ayant pour objet la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales. Cette loi est une réponse au calendrier électoral 2023-2024 dont les grandes opérations comprennent la constitution du fichier électoral, l’opération de réception et de traitement des candidatures aux scrutins directs, l’organisation des scrutins directs et indirects, l’élection des gouverneurs ainsi que celle des sénateurs.
Présenté par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et Affaires coutumières Peter Kazadi au cours de la réunion du conseil des ministres tenue spécialement jeudi 25 mai 2023 à l’immeuble du gouvernement à Kinshasa, le projet de loi a été élaboré par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour repartir les sièges en fonction des résultats de la révision du fichier électoral. Cette révision concernait les aires opérationnelles où l’identification et l’enrôlement préalables des électeurs se sont déroulés.
« Pour les territoires situés dans les aires opérationnelles frappées par l’insécurité consécutive à la violence armée, faute d’avoir procédé à l’identification et à l’enrôlement des électeurs dans ces parties du territoire national, la CENI a reconduit les sièges tels que fixés dans la Loi n°18/05 du 08 mai 2018 relative à la même matière » précise le compte rendu de la réunion lu par le ministre des PTNTIC.
Le gouvernement de la République, après l’adoption de ce texte, devra le déposer à l’Assemblée nationale pour son adoption. Ensuite, le texte sera transmis au Sénat pour une seconde lecture, conformément à la procédure législative. La Commission Électorale Nationale Indépendante attend l’adoption du texte entre le 1er et 15 juin 2023, pour continuer la mise en place des autres opérations du calendrier électoral.
Dans l’actualité politique congolaise, il y a plusieurs autres sujets en cours. En effet, le malaise dans le Kasai, la tension liée à la répression des opposants ainsi que le renforcement de l’armée de la RDC font partie des préoccupations du moment. Toutefois, l’actualité politique en RDC ne se résume pas qu’à ces sujets sensibles. Des nominations importantes, telles que celle de Pascaline Zamuda en tant que directrice adjointe du Fonhab, ont été effectuées avec pour mission d’améliorer les logements sociaux en RDC.
En outre, la crise de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) a été classée sans suite pour Michel Losembe, mais la banque reste en crise. Tandis que Félix Tshisekedi s’est rendu en Chine pour renégocier le contrat du siècle, la République Démocratique du Congo accuse le Rwanda d’être à l’origine du conflit Teke Yaka dans le Grand Bandundu. Enfin, le réveil de l’opposition congolaise a été constaté et une dynamique médiatique doit être accompagnée d’un programme structuré pour être efficace.
Ces différentes actualités politiques montrent la place importante de la République Démocratique du Congo dans l’actualité africaine et mondiale, avec des enjeux forts pour l’avenir du pays, notamment dans le cadre des prochaines élections.