Assassinat de Chérubin Okende en RDC : le drame qui menace la démocratie

Assassinat de Chérubin Okende, opposant congolais : la démocratie en danger en RDC

Le matin du jeudi, un événement tragique a secoué l’opinion nationale et internationale : Chérubin Okende, porte-parole de l’opposant Katumbi et candidat à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo, a été retrouvé mort sur la route « Poids lourd » à Kinshasa. Son corps était criblé de balles et ensanglanté, témoignant d’un assassinat brutal.

Ce meurtre intervient dans un contexte de crise politique profonde en RDC, où les tensions entre les opposants et le régime de Félix Tshisekedi sont de plus en plus vives. Les adversaires politiques du président le qualifient de « dictateur » et accusent son gouvernement d’imposer la pensée unique.

Chérubin Okende était convoqué à la Haute Cour pour être interrogé sur ses patrimoines après son passage au ministère des Transports. Avant son assassinat, il avait demandé un report de 24 heures, illustrant les pressions auxquelles sont confrontés les opposants politiques dans le pays.

Ce crime rappelle le triste sort de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya et de son chauffeur, assassinés en 2010. Les deux affaires partagent des similitudes troublantes, avec des convocations policières préalables à l’assassinat et des corps retrouvés sans vie dans des véhicules.

La mort violente de Chérubin Okende alimente les craintes d’une recrudescence de la répression politique en RDC, rappelant les années sombres du régime précédent. Les accusations de « crime d’État » planent encore sur l’affaire Chebeya, mettant en lumière les atteintes aux droits de l’homme et l’impunité qui ont persisté dans le pays.

Le meurtre d’un opposant politique est un rappel brutal des défis auxquels est confrontée la démocratie en RDC. Il soulève des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à la sécurité des participants à la vie politique, sapant ainsi l’espoir d’un système politique transparent et inclusif.

Le président Tshisekedi doit maintenant faire face à ces accusations de répression politique et travailler activement à garantir la sécurité et la liberté des citoyens congolais, notamment des membres de l’opposition. Cela nécessitera des efforts concertés pour mettre fin à l’impunité, renforcer l’État de droit et promouvoir un dialogue véritablement inclusif entre toutes les parties prenantes.

Dans une période cruciale pour la démocratie congolaise, il est essentiel de veiller à ce que la voix de l’opposition puisse être entendue sans crainte de représailles et que les citoyens puissent exercer pleinement leurs droits politiques. Le chemin vers une gouvernance démocratique solide et durable en RDC est semé d’embûches, mais il est essentiel de persévérer pour le bien-être et la prospérité du pays.