Les Forces armées congolaises font face à la menace des assaillants Mobondo dans les provinces de Maï-Ndombe et Kwango, à l’ouest du pays. Cette milice, née du conflit entre les Teke et les Yaka, représente une réelle menace pour la sécurité de la population congolaise et même pour la capitale, Kinshasa.
Selon les informations du gouvernement congolais, les forces armées ont intensifié leurs efforts pour traquer les assaillants Mobondo et restaurer la paix dans la région. Des opérations militaires ont permis la capture de plusieurs rebelles et la saisie d’armes.
Lors d’une embuscade menée par les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) au poste du Pont Kwango, 19 combattants ont été capturés et 12 fusils calibre 12 ainsi que 8 machettes ont été récupérés. De plus, le leader des assaillants Mobondo, Kafuti Badimilwana alias « Américain », a été arrêté dans la province de Maï-Ndombe.
Le gouvernement congolais réaffirme sa détermination à mobiliser les ressources nécessaires pour mettre fin à cette violence et rétablir l’autorité de l’État dans toutes les régions du pays.
Ces événements sont une preuve de l’insécurité persistante dans certaines parties de la République démocratique du Congo, mettant en évidence la nécessité de renforcer les efforts pour garantir la sécurité des populations locales. La situation exige une réponse multidimensionnelle, alliant les opérations militaires à des initiatives de développement et à la résolution des conflits fonciers qui sont à la source de cette violence.
Il est essentiel que le gouvernement congolais continue à travailler en étroite collaboration avec les forces armées et la communauté internationale pour mettre un terme à cette menace et garantir la sécurité et la stabilité dans tout le pays. La population congolaise a besoin de vivre en paix et de pouvoir envisager un avenir meilleur pour elle et ses enfants.