Le tribunal militaire de garnison de Kikwit, dans la province du Kwilu, est actuellement le théâtre d’un procès très médiatisé. En effet, pas moins de 69 présumés miliciens Mobondo y répondent de leurs actes depuis le vendredi 7 juillet. Ces individus, dont une femme, ont été arrêtés le 4 juillet dernier pour leur participation présumée à un mouvement insurrectionnel.
Selon les sources proches du tribunal, ces prévenus avaient pour intention de mener une attaque contre la ville de Kenge avant la période des épreuves de l’examen d’État en cours. Heureusement, leur projet a été déjoué par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui les ont arrêtés et transférés à Kikwit pour répondre de leurs actes.
Les audiences publiques se déroulent au stade du 30 juin de Kikwit afin d’assurer la transparence et l’accès du public à ces procédures judiciaires. Lors de la dernière audience, le tribunal a procédé à l’identification d’au moins quinze prévenus et a renvoyé l’affaire à ce samedi 8 juillet pour la poursuite de l’instruction.
Le général-major Jonas Mutupeke Padiri, commandant de la 11e région militaire, a également pris la parole pour promettre la continuation des opérations militaires visant à mettre fin aux hostilités dans la province du Kwango. Il a ainsi appelé tous les miliciens Mobondo à déposer les armes qu’ils détiennent illégalement.
Ce procès met en évidence l’engagement des autorités congolaises à lutter contre l’insécurité et à rendre justice aux victimes des violences. Il souligne également la détermination des forces armées à maintenir la paix et la sécurité dans la région.
En concluision, ce procès devant le tribunal militaire de Kikwit représente une étape importante dans la lutte contre l’insécurité en RDC et démontre la volonté des autorités de faire face aux groupes armés. La tenue de ces audiences publiques renforce la transparence et permet au public de suivre l’évolution de ces procédures judiciaires. Espérons que ce procès aboutisse à des jugements justes et à la mise en place de mesures pour prévenir de futurs actes de violence.