Impact de l’expiration de l’accord céréalier de la mer Noire sur l’approvisionnement alimentaire en République démocratique du Congo
La République démocratique du Congo (RDC) fait face à un potentiel choc dans son approvisionnement alimentaire suite à l’expiration de l’accord céréalier de la mer Noire. Cet accord, qui expirera le 18 juillet, est crucial pour les pays africains, dont la RDC, qui dépendent des importations pour répondre à la demande intérieure.
L’expiration de l’accord céréalier pourrait entraîner une flambée des prix des céréales, en particulier du riz, du maïs et du blé, des produits alimentaires de première nécessité en RDC. Le pays dépense déjà plus de 2 milliards USD par an en importations de denrées alimentaires pour satisfaire sa demande intérieure, faute de réserves alimentaires stratégiques.
La RDC importe chaque année des centaines de milliers de tonnes de maïs et de farine de maïs, ainsi que des quantités importantes de riz. Cependant, la pénurie de céréales est déjà perceptible dans certaines régions du pays. La solution temporaire consiste à s’appuyer sur les voisins, mais cela ne résout pas le problème à long terme.
L’accord céréalier de la mer Noire, qui implique la Russie et l’Ukraine en tant que principaux exportateurs de céréales vers l’Afrique, joue un rôle crucial dans l’approvisionnement alimentaire de nombreux pays africains, dont la RDC. Cependant, des différends entre les parties occidentales et russes ont empêché la prolongation de cet accord.
Les conséquences de cette situation sont préoccupantes pour la RDC, qui doit faire face à un besoin croissant de nourriture pour sa population. Les terres arables inexploitées du pays offrent un potentiel énorme pour l’agriculture, mais l’insuffisance de la production nationale rend le pays fortement dépendant des importations.
Il est donc impératif que des mesures soient prises pour garantir la sécurité alimentaire de la RDC. Il est essentiel d’investir dans l’agriculture locale, d’encourager la production nationale de céréales et de promouvoir des politiques favorables à l’autosuffisance alimentaire.
En conclusion, l’expiration de l’accord céréalier de la mer Noire peut avoir un impact majeur sur l’approvisionnement alimentaire en RDC. Pour faire face à cette situation, il est essentiel de prendre des mesures pour renforcer la production nationale et réduire la dépendance aux importations. La sécurité alimentaire devrait être une priorité absolue pour assurer le bien-être de la population congolaise.