La mort d’Odette Pemba wa Ntumba Kazadi au cours du mois de janvier dernier dans un centre hospitalier de Mbanza-Ngungu a été annoncée à sa famille seulement en juin. Cette dame, âgée d’une cinquantaine d’années et reconnue pour être une michetonneuse, était très connue et respectée. Elle laisse derrière elle un enfant qui n’avait pas de nouvelles de sa mère. Les membres de sa famille qui se sont rendus à Mbanza-Ngungu pour identifier son corps ont reçu une facture de deux millions de francs congolais.
Les circonstances de sa mort restent méconnues et les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire. L’administrateur du territoire et les responsables de la morgue ont expliqué que les membres de la famille ne pouvaient pas garder le corps plus longtemps compte tenu de son état avancé de décomposition.
Cette triste histoire souligne les difficultés que rencontrent de nombreux Congolais pour accéder aux soins de santé, en particulier dans les zones rurales. Elle met également en évidence la difficulté des familles à retracer les personnes disparues et à obtenir des informations sur leur sort. Enfin, elle souligne l’importance de mener des enquêtes approfondies sur les décès suspects pour assurer la justice et la transparence dans le pays.
Il est important de se rappeler que derrière chaque décès, il y a une histoire et un être cher qui n’a pas eu la chance de continuer à vivre. Nous devons nous efforcer de mieux protéger la vie de nos concitoyens et de veiller à ce que toutes les disparitions et tous les décès fassent l’objet d’une enquête approfondie.