Le G7 s’est réuni à Hiroshima les 19 et 21 mai 2023. Les dirigeants de ces sept pays, ainsi que l’Union européenne, ont évoqué la situation en République démocratique du Congo (RDC), un pays en proie à une insécurité grandissante, notamment dans l’Est du pays. Le G7 a appelé à la cessation des hostilités et a exhorté le M23, un groupe armé, à se retirer de toutes les zones sous son contrôle. Le G7 s’est également dit « sérieusement préoccupé » par les menaces terroristes en Afrique de l’Ouest.
Le Groupe des sept est composé du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les membres du G7 sont des grandes économies avancées, représentent plus de la moitié de la richesse nette mondiale à plus de 200 000 milliards de dollars, 30 à 43 % du produit intérieur brut mondial et 10 % de la population mondiale (770 millions d’habitants). Ces pays entretiennent des relations politiques, économiques, diplomatiques et militaires étroites.
La RDC, de son côté, fait face à une insécurité grandissante, notamment dans l’Est du pays, où le groupe armé du Mouvement du 23 mars (M23) est sanctionné par l’ONU. Le G7 a réaffirmé son engagement en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la RDC. Les membres du G7 se disent disponibles pour soutenir la pacification de cette région.
En effet, en dépit de la cessation des hostilités qui a été convenu en mars dernier, la RDC continue de faire face à des défis sécuritaires qui mettent en péril son processus de reconstruction et son développement socio-économique. Le gouvernement s’efforce de relever ces défis, mais il est primordial d’avoir un soutien international pour y arriver. Les enjeux sont en effet cruciaux pour l’avenir de la RDC et de toute la région des Grands Lacs.