Le Nord-Kivu, une des provinces de la République démocratique du Congo, a été frappé par des conflits incessants, laissant des milliers de personnes déplacées. Parmi elles se trouvent des élèves finalistes, en examen pour le Bac, qui ont été contraints de quitter leur territoire d’origine de Rutshuru et une partie de Nyiragongo. Ils sont désormais disséminés dans des centres situés à Goma, la ville principale de la province.
Les épreuves hors-session d’Examen d’Etat ont été organisées par les sous-provédus de l’EPST dans le territoire de Nyiragongo et se déroulent pour le moment sans incident. Shukuru Kisuka Babi, le sous-provédus en question, s’est montré rassurant en affirmant que la discipline est observée et que les candidats finals déplacés sont dans des centres bien encadrés.
Ce drame suscite une indignation générale de la part de la communauté internationale, qui a apporté son soutien financier, avec notamment l’octroi d’une somme de 46 000 USD remise au gouverneur du Nord-Kivu par le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege en avril dernier. Au total, 16 521 candidats prennent part à ces épreuves, dont 8 426 filles soit 51 %.
Malheureusement, plusieurs centaines de finalistes se trouvant encore dans des zones sous occupation du M23 n’ont pas accès à ces tests. La situation est alarmante, et leur avenir scolaire est incertain. Les temps sont difficiles pour ces élèves finalistes qui font face à des défis immenses pour atteindre leurs objectifs et réaliser leur rêve.