RDC : Le Président zambien met les choses au clair sur la pénurie de farine de maïs

Le président zambien, Hakainde Hichilema, a démenti les affirmations du gouvernement congolais impliquant un blocage de farine de maïs entre les deux pays. Il a expliqué que le problème était lié à une erreur dans la procédure d’achat et de paiement de la commande du Congo (Kinshasa), qui était une première. Le président a également soulevé des tensions concernant le temps d’ouverture de la frontière zambienne. Néanmoins, il a appelé à un renforcement des relations entre les deux pays.

« Tentative d’évasion sanglante à la prison centrale de Matadi : Deux détenus tués et cinq autres s’échappent »

Deux détenus ont été tués et un blessé dans une tentative d’évasion qui a eu lieu à la prison centrale de Matadi, en présence de cinquante témoins. Cinq autres détenus ont réussi à s’échapper. Les autorités doivent prendre des mesures pour augmenter la sécurité dans les maisons de détention et pour réduire le risque de nouvelles évasions. En outre, les conditions de détention doivent être améliorées afin de réduire la tentation des détenus de s’évader et de faciliter leur réinsertion sociale.

Crise sécuritaire dans le Plateau des Bateke à Kinshasa : appel à la démobilisation et au dialogue pour mettre fin aux exactions de la milice Mobondo.

Le Plateau des Bateke à Kinshasa est confronté à une crise sécuritaire depuis des années à cause d’un conflit foncier qui a dégénéré en conflit communautaire entre les groupes Teke et Yaka. La milice Mobondo y a pris le contrôle de certaines zones et se livre à des tueries et des exactions sur les populations locales. Face à cette situation, Christophe Mboso a lancé un appel à la démobilisation, à l’arrêt des violences et au dialogue et propose la mise en place d’une commission de paix, de réconciliation et de réintégration des communautés pour trouver des solutions durables. La réforme agraire proposée pourrait être une solution durable pour résoudre le problème foncier dans la région et dans l’ensemble du pays. Les autorités de la RDC doivent prendre des mesures concrètes pour lutter contre le conflit foncier et garantir une paix durable dans le pays.

« Insécurité grandissante à Kinshasa et dans d’autres régions de la RDC: les autorités appelées à agir rapidement »

La ville province de Kinshasa connait une insécurité grandissante, avec des assassinats récurrents et une incursion armée de la milice Mobondo. Les élus provinciaux ont sollicité l’aide de l’Assemblée nationale pour faire face à cette situation. Une commission interministérielle est proposée pour réexaminer la situation et ramener la paix dans la région. La violence n’est pas limitée à Kinshasa et plusieurs organisations demandent la fin de l’état de siège au Nord-Kivu. Malgré ces difficultés, la RDC avance avec l’adoption d’une loi pour protéger le droit de grève et la stimulation de l’économie locale.

Insécurité en RDC : plus de 500 morts en 6 mois, une action urgente est nécessaire !

En République Démocratique du Congo, les zones de Djugu et Mahagi sont gravement touchées par des violences armées perpétrées par des miliciens, ayant provoqué la mort de 530 personnes en 6 mois. Les habitants sont en danger et réclament une action concrète des autorités. La MONUSCO apporte son appui mais les habitants attendent des mesures prioritaires pour retrouver leur sécurité. Outre la question de la sécurité, la RDC fait aussi face à d’autres défis comme la protection des droits des travailleurs, la mise en place d’une économie stable. Il est impératif que toutes les parties impliquées se mobilisent pour trouver des solutions durables, combattre cette spirale de violence et redonner de l’espoir aux populations affectées.

« Union sacrée demande la fin de l’état de siège au Nord-Kivu : dénonciation de pratiques illégales et d’un manque d’efficacité »

L’Union sacrée, coordination provinciale de la République Démocratique du Congo (RDC), demande la fin de l’état de siège dans la province du Nord-Kivu, suite à des dérapages tels que la spoliation de terrains de l’État et l’implication des autorités de l’état de siège dans le dépossession des biens publics. Les militaires ont été accusés de pratiques d’affairisme, tandis que les citoyens et la communauté internationale s’interrogent sur la crédibilité des élections en RDC. Les autorités ont la responsabilité de trouver des solutions durables pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les Congolais.

« La RDC adopte une loi visant à protéger le droit de grève des travailleurs »

Le parlement de la République démocratique du Congo a adopté la proposition de loi déterminant les principes fondamentaux de l’exercice du droit de grève. La loi interdit les licenciements abusifs, les grèves pour certains groupes professionnels, et les formes illicites de grève. Elle promeut également la continuité des services publics. Bien que certains députés aient soulevé des préoccupations constitutionnelles, la proposition de loi est une avancée importante pour les droits des travailleurs et pourrait aider à réguler les relations employeurs-employés.

Dissolution du Fonds Social de la RDC : Plus d’un milliard de dollars de financement de projets de développement en jeu, selon la Banque Mondiale.

La dissolution du Fonds Social de la RDC risque de coûter à la Banque Mondiale plus d’un milliard de dollars de financement de projets humanitaires et de développement. La Banque déplore l’absence de consultation concernant cette décision qui n’est pas conforme aux accords juridiques en place. En outre, cette dissolution entraînera l’arrêt de milliers de contrats et risque d’appauvrir davantage la population congolaise déjà confrontée à divers challenges. Des actions urgentes sont nécessaires pour remédier à cette situation.

« RDC : Face aux nouveaux renforts rwandais en appui aux groupes armés, la situation dans l’Est reste fragile »

Cet article souligne l’état catastrophique du conflit qui se poursuit dans l’Est de la République Démocratique du Congo, où les renforts rwandais soutiennent les terroristes du M23 dans plusieurs localités en dépit des appels des Etats-Unis à leur retrait. L’article met cependant en avant des signes encourageants, tel l’usine de la zone économique de Musienene qui est maintenant opérationnelle, mais reste inquiet quant à la situation humanitaire et appelle à des solutions urgentes pour garantir la paix et la stabilité dans la région.

60 combattants renoncent à la violence dans le territoire de Lubero en RDC

Plus de 60 combattants de groupes armés ont officiellement renoncé à la violence dans le territoire de Lubero en République Démocratique du Congo. Cette démobilisation s’inscrit dans le cadre des opérations de désarmement et de démobilisation menées par le gouvernement congolais pour encourager la paix et le développement. Les miliciens ont remis leurs armes lors d’une cérémonie organisée dans le cadre du programme P-DDRC-s. Cette démobilisation est un signe encourageant pour le territoire de Lubero, dont l’insécurité est grandissante. Cependant, l’insécurité persistante dans certaines zones montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour garantir la paix et la stabilité en RDC.