La République Démocratique du Congo (RDC) est actuellement secouée par des manifestations de l’opposition. Les États-Unis ont exprimé leur préoccupation quant à l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité et ont appelé à un dialogue constructif pour une sortie de crise durable et pacifique. La communauté internationale suit de près la situation préoccupante des droits de l’homme en RDC ainsi que les menaces de milices et l’exploitation illicite des minerais.
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La présence des milices de la CODECO dans les villages de Lisey, Bunzenzèle et Andasia en territoire de Djugu pour l’exploitation illicite de minerais sans la présence de militaires pose un grand danger à la population. La destruction des routes par les milices et l’utilisation des minerais pour l’achat d’armes risquent d’aggraver la situation déjà précaire de la population traumatisée par les années de violences. Les autorités doivent agir sans tarder pour empêcher l’exploitation illicite des minerais et mettre un terme à cette situation qui risque de s’envenimer rapidement.
La Lutte pour le Changement (LUCHA), groupe de pression citoyen, interpelle le président Tshisekedi sur sa promesse électorale de relancer la société minière de Bakwanga (MIBA). La LUCHA dénonce le retard pris dans la mise en place de cette action qui a conduite à l’abandon de la société et la suspension de près de 2000 travailleurs. Le mouvement demande également la réalisation d’audits pour établir les responsabilités de la gestion de la société. La LUCHA a également critiqué la ministre des Mines accusée d’organiser et d’entretenir le chaos à la SACIM, ce qui a conduit à la suspension des activités d’exploitation. Le groupe plaide pour l’implication personnelle du Chef de l’Etat pour résoudre la crise au sein de la SACIM et annuler tous les contrats d’amodiation.
La Sino-congolaise des mines (SICOMINES) a offert 300 000 USD à la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) pour venir en aide aux victimes des inondations dans le territoire de Kalehe, en République démocratique du Congo. L’initiative a été saluée par la première dame, les responsables de la Fondation, la SICOMINES et le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine en RDC. La FDNT a lancé un appel à la solidarité de tous les partenaires pour apporter une aide d’urgence et soulager les populations touchées.
Le village de Pont Kwango en République Démocratique du Congo est confronté à une crise humanitaire après que les miliciens Mobondo ont contraint la population à fuir vers la ville de Kenge. Les déplacés arrivés à Kenge manquent de moyens et dorment à la belle étoile, leur avenir est incertain. Symphorien Kwengo, vice-président du cadre de la concertation de la société civile du Kwango, appelle le gouvernement provincial à prendre des mesures pour soulager la situation de ces derniers. Cette crise survient après la mort de 5 personnes à Tadita et 11 personnes lors des affrontements entre miliciens et armée au village Batshongo. Le gouvernement doit intervenir efficacement pour résoudre cette crise humanitaire.
La filiale BGFIBank RDC a inauguré une banque privée et de gestion d’actifs appelée « BGFI ONE » pour sa clientèle fortunée. Cela permet à la banque de renforcer son positionnement en tant qu’acteur bancaire de référence offrant des produits et services adaptés à tous les segments de clientèle. La formule « élite » offre un accès à la banque privée de Paris pour les clients éligibles et un partenariat avec la Banque Richelieu dans la gestion de fortune et d’actifs. BGFI ONE répond aux exigences et complexités des clients fortunés en RDC et permet à la BGFIBank de garantir une expérience exceptionnelle à cette clientèle.
La République Démocratique du Congo va bientôt disposer de son premier port en eaux profondes à Banana qui permettra au pays de s’ouvrir à l’international et de réduire sa dépendance à l’égard des pays voisins. Les travaux sont en cours, la première phase est presque achevée et comprend la construction de deux transversales de la digue, la réalisation d’un quai de 600m avec 25 hectares d’espace de stockage, et la création d’un bâtiment administratif. Le projet est supervisé par un consortium de trois entreprises. Les trois phases ultérieures prévoient la construction d’un quai de 200 mètres pour la deuxième phase, suivi de quais de 400 mètres pour les troisième et quatrième phases. Le port sera terminé d’ici 2025, après la pose de la première pierre en janvier 2022 par le président Felix Tshisekedi. Cette infrastructure majeure améliorera les échanges commerciaux entre la RDC et ses partenaires internationaux, et contribuera ainsi au développement économique du pays.
L’article relate une manifestation pacifique qui a eu lieu en République Démocratique du Congo le 20 mai 2023, où un mineur a été agressé, provoquant une intervention de la part des autorités américaines en faveur des libertés fondamentales. La situation actuelle en RDC est préoccupante avec une répression violente de l’opposition, une insécurité précaire pour les athlètes et des coupures de courant qui limitent la production alimentaire. Face à l’absence de réels engagements, des députés, ainsi que la CENCO ont dénoncé les abus policiers et la situation précaire du pays. Les analystes craignent une détérioration de la situation politique, avec une tendance vers une dictature en marche, menaçant le leadership de Felix Tshisekedi.
En République Démocratique du Congo, les manifestations pacifiques de l’opposition contre la hausse des prix des denrées ont été violemment réprimées par les autorités, causant des blessés et des dégâts matériels. Malgré cela, des personnalités politiques, sportives et gouvernementales travaillent à la relance du pays économiquement et politiquement. Cependant, la pression de l’opposition pour un gouvernement plus responsable et la reconstruction à long terme sont nécessaires pour un avenir plus sûr pour les générations futures.
Le gouverneur du Haut-Katanga a rencontré les élus provinciaux pour trouver une solution à la crise de farine de maïs dans la région. Ils ont convenu de rendre l’agriculture obligatoire dans la province et ont proposé la mise en place d’un acte législatif pour concrétiser cette décision. Le but est d’encourager les entreprises et les particuliers à pratiquer l’agriculture et d’éviter les importations pour restaurer la fierté et préserver l’autonomie de la région. La crise actuelle a fait monter les prix jusqu’à 100 000 francs congolais pour un sac de 25 kilos de farine de maïs. La mise en place de cette loi pourrait permettre de résoudre de manière durable cette crise.