« République Démocratique du Congo : vers une renégociation du contrat minier avec la Chine »

La République Démocratique du Congo (RDC) révise son contrat avec les entreprises minières chinoises pour l’exploitation du cobalt et du cuivre, signé en 2008. Le président Félix Tshisekedi souhaite équilibrer les devoirs et les avantages des deux parties, car les Congolais n’ont pas assez bénéficié de cet accord. Selon un audit, la RDC n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures, tandis que les entreprises chinoises ont déjà encaissé 10 milliards de dollars. Le président Tshisekedi s’est rendu en Chine pour entamer des négociations et consolider la coopération Sino-Congolaise en s’appuyant sur des bases saines garantissant les principes de respect mutuel, d’équité et de transparence, profitable à la fois au peuple congolais et au peuple chinois. La révision de cet accord est un tournant décisif pour le pays congolais qui souhaite s’assurer de la pleine valeur de ses ressources naturelles.

« Critiques de partialité et d’impartialité de la CENCO dans son analyse des manifestations politiques en RDC »

La CENCO, une instance religieuse reconnue pour son rôle dans la protection de la paix et de la justice en République démocratique du Congo, a récemment publié un communiqué qui suscite de nombreuses critiques sur son impartialité concernant les manifestations de l’opposition et du pouvoir qui ont eu lieu simultanément. De nombreux observateurs ont accusé la CENCO de partialité en faveur de l’opposition et de ne pas signaler les débordements et violences des manifestants de l’opposition. Des voix de la société civile ont appelé la CENCO à travailler pour la réconciliation, la vérité et la justice sans positionnement politique. Il est important que les acteurs internationaux soutiennent des initiatives équitables pour une réconciliation durable entre les Congolais et une paix véritable pour le peuple congolais.

La CENCO dénonce les violences policières et les milices dans les marches pacifiques en RDC.

La CENCO, conférence épiscopale catholique de la République Démocratique du Congo, a dénoncé les violences lors des marches pacifiques à Kinshasa. Elle a condamné l’usage d’armes blanches par les militants et a pointé du doigt la police nationale congolaise. La CENCO s’est également demandé si la Brigade Spéciale de l’UDPS, force du progrès, n’était pas une milice officiellement entretenue, et appelle les autorités compétentes à garantir la sécurité de la population congolaise. Elle exhorte le peuple congolais à prendre conscience de son pouvoir et à continuer de se mobiliser pour un avenir démocratique et pacifique en RDC.

Manifestations à Kinshasa : les États-Unis expriment leur préoccupation face à l’usage disproportionné de la force et le gouvernement congolais promet des mesures

La situation en République démocratique du Congo s’est détériorée davantage ces derniers temps suite à l’usage disproportionné de la force par la police contre les manifestants. Les Etats-Unis ont exprimé leur soutien au peuple congolais ainsi que leur préoccupation sur cette situation de violence répressive. Bien qu’en réponse, le gouvernement de la RDC ait pris des mesures pour arrêter les agents de sécurité responsables de ces actes, la liberté d’expression et de manifestation pacifique n’est toujours pas garantie en RDC. La FATSHIMETRIE, qui publie des articles sur l’actualité en RDC, continue de suivre la situation et appelle à des réformes électorales et à la lutte contre la corruption pour garantir les droits fondamentaux de la population.

« CODECO en République Démocratique du Congo : l’occupation militaire, l’exploitation illégale de minerais et leurs impacts sur la sécurité de la population »

Cet article aborde la situation préoccupante de l’occupation militaire des miliciens de la CODECO dans les villages Lisey, Bunzenzele et Andasia, dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri, en République démocratique du Congo. La CODECO est accusée d’exploiter illégalement des minerais pour se ravitailler en armes, ce qui met en danger la sécurité des populations locales. Les autorités locales demandent des mesures pour protéger la population et faire cesser ces activités illégales qui impactent la sécurité des citoyens.

« La crise des sociétés minières en RDC : la MIBA et SACIM en difficulté financière et administrative »

La société minière de Bakwanga est au cœur de l’actualité en RDC, la LUCHA ayant interpellé le président Tshisekedi sur la promesse électorale de relancer la société minière tandis que les salariés de la société sont sans salaire depuis plusieurs mois et que des audits sont réclamés pour évaluer la situation financière, technique et administrative de la MIBA. De son côté, la SACIM a suspendu ses activités et plus de 1 000 employés risquent de perdre leur emploi. La LUCHA accuse la ministre des Mines d’être responsable de l’organisation et du maintien de ce chaos et demande l’annulation de contrats jugés obscurs ainsi que la mise en place d’un audit pour évaluer la gestion de la SACIM et sa direction. Ces révélations soulignent la difficulté que les sociétés minières rencontrent en RDC malgré la richesse en ressources naturelles du pays et le gouvernement sera donc contraint de régler ces problèmes financiers afin de garantir le respect des normes de l’ITIE et favoriser ainsi la création d’emplois et le développement économique et social dans le pays.

« Un nouveau parti politique émerge en RDC : She Okitundu lance le PSDV pour une social-démocratie efficace et respectueuse des droits humains. »

She Okitundu, ancien ministre des affaires étrangères de la RDC, a annoncé la création de son parti politique, le Parti Social-démocrate Vert (PSDV) qui prône une politique de social-démocratie. Cette voie idéologique souhaite trouver une alternative aux idéologies économiques traditionnelles et concilier l’efficacité économique et la distribution équitable des richesses tout en promouvant les droits humains. Ce nouveau parti politique représente une voix supplémentaire dans un contexte politique tendu en RDC et propose une alternative intéressante pour une nouvelle ère de politiques économiques justes et durables.

Sommet du G7 : Soutien unanime à la pacification de l’est de la RDC

Le G7 a exprimé son soutien en faveur des Chefs d’État Africains dans leur quête pour pacifier l’est de la République Démocratique du Congo. Les dirigeants ont condamné l’avancée du groupe armé Mouvement du 23 mars et appelé à leur retrait inconditionnel de toutes les zones sous leur contrôle. Les membres du G7 se sont également engagés à soutenir la pacification de l’est de la RDC et ont exprimé leur préoccupation pour la propagation des menaces et des activités terroristes dans les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest.

Climat tendu en RDC : demandes d’éviction de responsables politiques après l’attentat contre Moïse Katumbi lors d’une manifestation

Au milieu d’un climat politique tendu en République Démocratique du Congo, l’opposition demande la révocation immédiate du ministre de l’Intérieur et du gouverneur de Kinshasa pour leur implication présumée dans un attentat contre Moïse Katumbi lors d’une marche de l’opposition. Les manifestations politiques autorisées par le gouvernement ont engendré des problèmes de sécurité et des violences envers les civils. Les autorités doivent prendre des mesures pour restaurer la sécurité de la population et respecter le droit de manifester pacifiquement. Cette nouvelle montée de tension demande une solution pacifique pour sortir de l’impasse politique dans lequel se trouve le pays.

« Répression violente en RDC : l’Union européenne, les USA et la MONUSCO condamnent et appellent au respect des libertés publiques »

L’Union européenne, les États-Unis et la mission MONUSCO ont dénoncé la répression violente d’une manifestation de l’opposition en République Démocratique du Congo, appelant au respect des libertés publiques et au droit à la manifestation pacifique. Cette condamnation survient dans un contexte tendu à l’approche des élections, où l’opposition dénonce une dérive dictatoriale du président Tshisekedi.