### La langue maternelle en danger : Un appel à l’action dans le Grand Bandundu
La Journée internationale de la francophonie, célébrée le 20 mars 2025, a mis en lumière une réalité inquiétante à Kikwit, au Grand Bandundu : seulement 2 % des enfants urbains maîtrisent leur langue maternelle. Cette situation alarmante entraîne une perte d’identité culturelle, tant les langues locales sont des réservoirs d’histoires et de traditions. L’urbanisation rapide exacerbe ce phénomène, avec une pression croissante pour adopter le français, souvent au détriment des langues autochtones.
Face à cette crise, le professeur Joël Matomo Kimbinga a plaidé pour des actions concrètes lors de l’événement, présentant des ouvrages visant à revivifier ces langues, tout en appelant à un soutien gouvernemental et à des programmes éducatifs intégrant les langues locales. Des exemples étrangers, comme les initiatives canadiennes pour les langues autochtones, offrent des pistes d’inspiration. L’avenir des langues maternelles au Congo, bien que précaire, peut devenir prometteur si un engagement collectif est établi autour de la richesse linguistique du pays.