Comment l’atelier « Écrire à Bangui » pourrait-il transformer le paysage cinématographique en RDC en 2025 ?

**République Démocratique du Congo : Une Renaissance Cinématographique avec « Écrire à Bangui »**

Dans un contexte de renaissance culturelle, l’atelier « Écrire à Bangui », prévu du 5 au 20 juillet 2025, se dessine comme un tremplin pour les jeunes cinéastes de la République Démocratique du Congo. Cette initiative, portée par Pascale Appora et soutenue par des partenaires internationaux, offre aux participants l’occasion de développer des compétences techniques et créatives tout en apprenant à naviguer dans l’industrie cinématographique.

Sélectionnée parmi six pays, la RDC bénéficie d’un regain d’intérêt pour son potentiel artistique, promettant de faire entendre des voix locales sur la scène internationale. Dans un paysage où l’industrie cinématographique africaine pourrait générer près de 20 milliards de dollars d’ici 2025, cet atelier représente plus qu’un simple événement ; il s’inscrit dans une dynamique continentale valorisant les récits africains. En favorisant la collaboration et l’échange, « Écrire à Bangui » pourrait redéfinir la place du cinéma congolais, et ouvrir la voie à de nouvelles histoires captivantes et authentiques provenant du cœur de l’Afrique.

Comment la langue Alur peut-elle renforcer notre identité culturelle en RDC ?

### La Langue Alur : Une Clé pour la Diversité Culturelle

Dans le cadre de l’émission *Identité Culturelle*, le professeur Abbé Godefroy Upartho nous plonge dans l’univers fascinant de la langue Alur, grâce à son nouveau guide d’apprentissage. Plus qu’une simple langue, l’Alur symbolise un héritage culturel vital pour environ 2 millions de locuteurs en République Démocratique du Congo et au-delà. À travers contes, proverbes et devinettes, cette langue interpelle sur notre identité culturelle et sur l’importance de préserver les traditions face à la montée de l’uniformisation.

L’ouvrage du professeur Upartho se révèle être un véritable appel à l’action pour sensibiliser les jeunes, les éducateurs et les institutions à la nécessité de valoriser les langues locales. En intégrant la richesse des cultures dans l’éducation, on renforce non seulement la cohésion sociale, mais on nourrit aussi l’esprit communautaire. Alors que l’émission promet d’être captivante, elle souligne la responsabilité de chacun face à la diversité linguistique, garant de notre compréhension collective et de notre richesse humaine.

Quelle est l’importance des soins gratuits offerts aux femmes enceintes et aux enfants au Centre de Santé Umoja à Kiwanja ?

**Au cœur de l’humanitaire : L’espoir du Centre de Santé Umoja à Kiwanja**

Dans la République Démocratique du Congo, le Centre de Santé Umoja se dresse comme un phare d’espoir à Kiwanja, offrant des soins médicaux gratuits aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 15 ans, grâce à l’engagement de l’organisation ALIMA. Dans un territoire meurtri par des années de conflits, la mortalité maternelle et infantile y atteint des sommets alarmants. Beaucoup de ces femmes, après avoir fui la violence, trouvent au centre un soutien vital, illustrant l’importance de bâtir des systèmes de santé inclusifs et accessibles.

Joseph Kisuba, infirmier à Umoja, rappelle que chaque femme enceinte, qu’elle soit locale ou déplacée, est accueillie sans condition. Cette approche ne répond pas seulement aux urgences médicales, mais représente une vision d’équité en matière de santé. Avec une hausse des cas traités, le modèle du centre démontre la nécessité et la portée de tels services, tout en appelant à une réflexion sur leur impact à long terme. La gratuité des soins, englobant accouchements et traitements des maladies infantiles, se veut un exemple à suivre, prouvant qu’un engagement communautaire peut transformer des vies même dans les contextes les plus difficiles. Au-delà des soins, Umoja incarne une philosophie d’espoir et de résilience pour l’avenir des générations futures.

Pourquoi l’art oratoire est-il essentiel pour l’avenir des jeunes leaders en RDC ?

**L’Art Oratoire : Un Pilier pour l’Avenir des Jeunes en RDC**

Le paysage éducatif congolais se transforme avec le lancement du module de formation en art oratoire à l’Université de Kinshasa, prévu les 11 et 18 avril. Porté par le Cercle des Hommes des Lettres, ce projet répond à un besoin crucial : améliorer la communication orale des jeunes. Séraphin Mikobi, coordinateur de la formation, souligne que la maîtrise de la grammaire et de la prononciation est essentielle pour devenir un leader efficace, dans tous les secteurs, du politique à l’économique.

Des études de l’UNESCO révèlent que ceux qui excellent en communication publique doublent leurs chances d’accéder à des postes de responsabilité. Le programme de l’Université de Kinshasa vise non seulement à transmettre des compétences techniques, mais aussi à promouvoir une fierté linguistique et une cohésion sociale dans un pays riche en diversité linguistique. En investissant dans l’art oratoire, la RDC se projette vers un avenir prometteur, où chaque mot become une clé de voûte pour le progrès collectif.

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Comment les étudiants de l’INA peuvent-ils transformer le paysage culturel de la RDC à travers leur mobilisation pour des infrastructures artistiques ?

**Titre : L’INA en Lutte : La Génération Artistique de la RDC Prend Position**

Le 7 avril 2025, Kinshasa devient le théâtre d’un affrontement culturel majeur entre le Centre culturel des pays d’Afrique centrale (CCPAC) et l’Institut national des arts (INA). Ce conflit ne se limite pas à des enjeux de gestion d’infrastructures; il révèle des luttes identitaires et artistiques profondément enracinées dans l’histoire du pays. Les étudiants de l’INA, en mobilisant leur voix et en revendiquer leurs droits sur des espaces culturels, s’imposent comme des défenseurs d’un patrimoine menacé.

Leurs actions soulèvent des questions cruciales sur la légitimité des institutions culturelles et la place de l’art dans une société aspirant à la démocratie. En revendiquant l’accès à ces lieux essentiels, ils ouvrent la voie à un renouveau créatif, appelant à une culture qui soit un véritable levier de transformation sociale. Ce combat n’est pas seulement local; il résonne comme un écho des aspirations d’une génération qui refuse de laisser son héritage culturel être confisqué. Dans un contexte où la centralisation des pouvoirs menace l’expression artistique, la mobilisation des étudiants de l’INA s’affiche comme un symbole fort de résilience et d’engagement pour l’avenir culturel de la République Démocratique du Congo.

Comment l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa redéfinit-elle le futur de la conservation des œuvres d’art en RDC ?

### L’Art de la Conservation à Kinshasa : Un Futur Prometteur

À Kinshasa, l’Académie des Beaux-Arts, sous la direction inspirante de Francine Mava, révolutionne le monde de la conservation et de la restauration des œuvres d’art. Émergeant comme un acteur essentiel de la culture locale, ce département forme des experts capables de sauver le patrimoine artistique congolais tout en alliant art et science. Face à des défis tels que le manque de reconnaissance et de financement, ces jeunes conservateurs défendent leur métier avec conviction, considérant la conservation non seulement comme un enjeu de préservation, mais aussi comme un levier de développement économique. En intégrant des innovations technologiques, ils aspirent à rendre l’art accessible à tous, tout en célébrant la richesse culturelle de la République Démocratique du Congo. Dans un contexte où le patrimoine doit être protégé, la voix de cette nouvelle génération de conservateurs s’élève, annonçant une ère d’espoir pour l’art et la culture.

Pourquoi l’interdiction des motos à Lubumbashi met-elle en péril les moyens de subsistance des travailleurs précaires ?

**Lubumbashi : Quand l’Interdiction des Motos Soulève des Tensions**

L’interdiction des motos en centre-ville de Lubumbashi, mise en place par l’hôtel de ville le 4 avril 2025, a suscité une onde de choc parmi les motocyclistes, souvent perçus comme des travailleurs précaires. Tandis que les autorités cherchent à réduire le bruit et le désordre, cette décision tragiquement méconnaît les réalités économiques d’une population qui dépend de ces véhicules pour subsister. Des manifestations ont éclaté, révélant les risques d’une gouvernance autoritaire face à une urbanisation rapide.

Les leçons tirées d’autres métropoles africaines, comme Lagos, montrent que de telles interdictions peuvent engendrer des crises sociales si elles ne sont pas accompagnées de solutions concrètes. À Lubumbashi, où 70% des habitants utilisent des moyens de transport informels, la nécessité d’une réflexion sur les infrastructures de transport public devient pressante. En intégrant les motocyclistes dans le processus décisionnel et en favorisant un dialogue constructif, la ville pourrait recueillir des avis essentiels pour bâtir un avenir urbain durable et équitable, transformant potentiellement cette crise en une opportunité de coopération.

Comment la République Démocratique du Congo peut-elle transformer l’éducation inclusive des personnes handicapées en un levier de développement économique ?

### L’inclusion des personnes vivant avec un handicap en RDC : Un impératif pour l’avenir

La participation d’Irène Esambo Diata, ministre déléguée à l’inclusion des personnes vivant avec un handicap en République Démocratique du Congo (RDC), au 3ᵉ Sommet mondial sur le handicap incarne un tournant crucial dans la lutte pour une éducation inclusive. La RDC, marquée par des années de conflits, fait face à des défis majeurs liés au handicap, touchant plus d’1,5 million de ses citoyens, souvent laissés pour compte dans le système éducatif.

Dans son discours, Diata a plaidé pour un système éducatif accessible à tous les enfants, indépendamment de leur situation, en présentant des initiatives innovantes comme la réduction des frais scolaires pour les étudiants handicapés et la création d’un dictionnaire de la langue des signes congolaise. Avec moins de 5 % des enfants handicapés accédant à l’éducation formelle, des réformes urgentes s’imposent. Investir dans l’éducation pourrait également stimuler l’économie du pays, augmentant significativement les revenus futurs des jeunes adultes.

Ce sommet représente une opportunité de catalyser le changement, en appelant à une solidarité internationale pour surmonter les difficultés posées par les conflits persistants. L’approche centrée sur l’individu de Diata, qui inclut des voix de personnes vivant avec un handicap, souligne l’importance d’intégrer ces perspectives dans les politiques d’éducation. La RDC se démarque ainsi comme un potentiel modèle d’inclusion, où le handicap pourrait devenir une richesse pour l’avenir d’une nation en quête de transformation sociale et économique.

Pourquoi le partenariat entre le PSG et Visit Rwanda soulève-t-il des questions éthiques sur le sportwashing ?

### Le Paris Saint-Germain face à un dilemme éthique : Sport et responsabilité sociale

Le partenariat controversé entre le Paris Saint-Germain et « Visit Rwanda » soulève des questions cruciales sur la responsabilité sociale des clubs de football. Alors qu’un groupe de députés français interroge la moralité de cette collaboration, jugée comme un cas de « sportwashing » en raison des violations des droits humains au Rwanda, le PSG se trouve à un tournant. D’un côté, les enjeux financiers de cette alliance, d’une valeur de 15 millions d’euros par an, sont essentiels pour le club. De l’autre, les attentes croissantes des supporters en matière d’éthique et de valeurs sociales mettent une pression considérable sur la direction. Ce dilemme ne fait pas que refléter la complexité du sport professionnel aujourd’hui ; il pourrait bien catalyser un changement dans la manière dont les clubs s’engagent sur les questions sociopolitiques. À l’approche d’une protestation prévue le 5 avril 2025, le PSG est appelé à examiner si ses choix l’orienteront vers un avenir plus éthique ou s’il continuera de privilégier des intérêts financiers à court terme.

Quelle place pour les femmes dans la quête de paix et d’émancipation en RDC après le mois de la femme à Lemba ?

**Célébration et Lutte : Le Courage Féminin au Cœur de la RDC**

Le mois de mars, dédié aux femmes, a été célébré avec force à Lemba, Kinshasa, où la Questeure adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye, a mis en lumière les contributions cruciales des femmes congolaises tout en dénonçant les atrocités de la guerre. En écho aux luttes féminines mondiales, elle a appelé à une mobilisation similaire pour renforcer la voix des femmes dans la quête de paix en République Démocratique du Congo (RDC).

Face aux inégalités de genre persistantes, l’émancipation des femmes est désormais un impératif urgent. Les statistiques précisent que, malgré les horreurs du conflit, les femmes ont le potentiel d’être des agents de changement, et leur intégration dans la prise de décision est essentielle pour un développement social et économique durable.

L’événement a également souligné l’importance de l’éducation comme outil d’autonomisation, avec des programmes ciblant les droits des femmes et l’égalité des sexes. En célébrant les réalisations de femmes remarquables et en favorisant une mémoire collective, la société congolaise est appelée à embrasser un avenir où les femmes jouent un rôle central. La reconnaissance du courage et de la résilience féminins doit être un engagement continu, au-delà des simples célébrations. Un Congo renaissant pourrait bien trouver sa force dans les voix réunies de ses femmes.