L’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund a été privé de sa candidature à la présidentielle en République Démocratique du Congo, car le parti politique qu’il a fondé, l’Alliance pour le changement, n’a pas été retenu sur la liste des partis politiques autorisés à concourir aux élections. Cette décision aurait un lien avec une tension politique déjà existante en RDC et cela pose la question de la consolidation de la démocratie dans le pays. La RDC est en quête de stabilité, et la situation s’annonce tendue.
Catégorie : Politique
Le lancement du processus électoral pour 2023 en RDC engendre des tensions politiques et des enjeux importants. L’opposition et l’Église catholique contestent la CENI, jugeant le processus électoral manque de transparence et de crédibilité, tandis que la conférence sur le risque pays à Kinshasa discute de solutions pour la croissance économique de la RDC. La régulation des activités de sous-traitance est également primordiale en vue de la croissance de l’emploi local et le renforcement de l’industrie locale. Les risques sont élevés, mais l’espoir reste que ces défis soient relevés pour une démocratie consolidée en RDC.
En République Démocratique du Congo, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est présente sur la liste des partis autorisés à fonctionner en vue des élections de 2023, contrairement à l’Alliance pour le changement qui dénonce une manœuvre du régime Tshisekedi. Pour Ghislain Mwanji, cette décision est perçue comme un signe de faiblesse de l’UDPS qui craint de se confronter à Jean-Marc Kabund comme candidat président. Cette mise à l’écart pourrait susciter des tensions dans un contexte politique déjà très tendu en RDC.
Le 25ème anniversaire de l’ordination épiscopale du Mgr Bernard Kasanda a vu la présence du président de la République Félix Tshisekedi, saluée par l’archevêque métropolitain de Kisangani et président de la CENCO, Marcel Utembi pour son soutien à l’Église catholique. Cependant, dans son discours, le président Tshisekedi a appelé l’Église à un retour à la source et à être au service de la population. Il est important que leur collaboration soit équilibrée pour trouver des solutions aux défis du pays et de sa population. La collaboration contribuera certainement à la croissance et au développement de la RDC.
Le gouverneur de la province éducationnelle Kasaï central 1 a lancé la session ordinaire des examens d’Etat édition 2023. Plus de 27 666 élèves sont attendus pour affronter les épreuves qui comprennent la culture générale, les sciences, les langues et l’option. Les candidats sont invités à combattre leur peur et à avoir confiance en eux-mêmes pour affronter ces épreuves importantes pour leur avenir. Les autres sujets d’actualité en RDC incluent la relation entre le pouvoir et l’Église catholique, les appels au respect de la constitution pour la présidentielle de 2023, le risque pays et les solutions pour la croissance économique, le retrait de la MONUSCO et la sécurité dans l’est du pays.
Lors de leur 60ème assemblée plénière ordinaire à Lubumbashi, les évêques catholiques congolais de la CENCO ont évoqué la question de la sécurité en RDC. Ils ont exprimé leur inquiétude face à la résurgence du mouvement rebelle M23, la milice Mobondo dans la partie ouest du pays ainsi que la Brigade Spéciale de l’UDPS. Les évêques ont également abordé d’autres sujets liés à la situation socio-pastorale du pays et salué les initiatives de développement du président Félix Tshisekedi tout en mettant en lumière les enjeux majeurs de la République Démocratique du Congo.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a ouvert 171 bureaux pour recevoir les candidatures des partis politiques, candidats indépendants et regroupements politiques pour les élections des députés nationaux en République démocratique du Congo. Cette opération prendra fin le 15 juillet 2023 à Kinshasa. La CENI a également encouragé la promotion du genre en alignant au moins 50% de femmes sur les listes de candidature. Des rencontres sont prévues avec les leaders politiques, notamment ceux de l’opposition pour un processus plus inclusif. Cependant, la CENI doit consulter les autorités sécuritaires pour l’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth, province du Maï-Ndombe. Enfin, il urge de respecter la constitution et les lois pour assurer des élections pacifiques et transparentes.
Le parti Envol de Delly Sesanga a décidé de participer aux élections de décembre en République Démocratique du Congo. Cependant, le parti continuera à exiger un processus électoral crédible et transparent. Delly Sesanga a également lancé une tournée nationale sur la refondation du Congo pour lutter contre la mauvaise gouvernance. Les leaders de l’opposition présents lors d’un meeting ont dénoncé la vie chère, le processus électoral « chaotique » et la « dictature » instaurée par le pouvoir de Tshisekedi. Malgré les critiques et les tensions, certains partis politiques estiment qu’il est important de participer pour faire entendre leur voix.
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a réaffirmé son engagement dans la pacification du pays, sa détermination à protéger les concitoyens et l’attachement aux valeurs démocratiques. Il a également lancé un projet pour améliorer les conditions de vie des Congolais. Dans un contexte électoral tendu, la société civile a appelé à la solidarité pour des élections crédibles et pacifiques. Le sport, en particulier le football, continue de jouer un rôle important dans l’unité nationale. Le développement économique et social, la démocratie et les droits humains sont prioritaires pour l’avenir du pays.
La déclaration du président Félix Tshisekedi affirmant qu’il n’a aucune leçon à recevoir de qui que ce soit en matière de démocratie et de respect des droits humains suscite de vives réactions du mouvement citoyen « Filimbi ». Ce dernier a accusé le président de recourir aux anciennes méthodes pour justifier la répression systématique exercée sur les militants de la société civile et les opposants. La déclaration a également soulevé un débat sur l’attitude de l’église catholique envers le pouvoir. Tout ceci met en évidence la tension qui règne actuellement en RDC entre le gouvernement et la société civile.