**Naufrage baleinière sur le lac Mai-Ndombe Congo**
La tragédie s’est abattue sur le lac Mai-Ndombe au Congo, laissant derrière elle un paysage de désolation et de pertes humaines incommensurables. Le naufrage survenu mardi 17 décembre au niveau du village Isongo a secoué la province de Mai-Ndombe et le pays tout entier.
Les premiers bilans font état de 22 corps sans vie retrouvés, étalés sur les rives du lac. Cependant, les autorités craignent que ce bilan ne s’alourdisse encore, alors que les recherches se poursuivent pour retrouver d’autres disparus. Le gouverneur de la province, Nkoso Kevani, a rapidement pris la mesure de la situation et a dépêché une équipe sur place, composée de ministres et de responsables de la santé, pour coordonner les opérations de secours.
Les causes probables du naufrage pointent du doigt la surcharge et la vétusté de la baleinière. L’embarcation, déjà fragilisée par les années, a cédé sous le poids des marchandises et des passagers transportés ce jour-là. Des témoins évoquent même des marchandises empilées sur le toit de la baleinière, accentuant le risque de déséquilibre et de catastrophe.
La communauté locale est sous le choc, le spleen de la perte et de l’incompréhension plane sur les habitants d’Isongo et d’Inongo. Le sénateur Anicet Babanga, élu d’Inongo, a exprimé sa profonde émotion face à cette tragédie, affirmant que le bilan s’alourdit à au moins 40 morts. Chaque perte humaine est ressentie avec une intensité unique, rappelant la fragilité de la vie et l’importance primordiale de la sécurité maritime.
La solidarité s’organise pour venir en aide aux familles endeuillées, tandis que les autorités mettent tout en œuvre pour retrouver les disparus et rendre hommage aux victimes. La sécurité des transports lacustres est au cœur des préoccupations, et des mesures seront certainement prises pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.
En cette période de deuil et de recueillement, le lac Mai-Ndombe reste le témoin silencieux d’une tragédie qui restera gravée dans les mémoires. L’union et la solidarité seront les piliers sur lesquels la communauté devra se reconstruire, dans l’espoir que de telles pertes ne se répètent plus jamais.