Fatshimetrie, un incendie s’est déclaré au lycée Tshondo, un établissement renommé du réseau catholique de Lubumbashi, le lundi 4 novembre. Les élèves sont indemnes mais l’internat a subi des dégâts matériels importants, touchant notamment les mousses et lits.
Le commandant David Bibu, de la brigade anti-incendie de Lubumbashi, a décrit la scène : « Le réfectoire a été largement endommagé par les flammes, progressant rapidement. Nous avons dû déployer tout notre matériel, installer une échelle pour permettre aux pompiers de s’approcher du feu ravageant le lycée Tshondo. »
Le court-circuit a été identifié comme la cause probable de l’incendie : « Les installations électriques sont vétustes, datant de l’époque coloniale. Les rongeurs et autres animaux qui circulent dans les plafonds endommagent les fils conducteurs, provoquant des courts-circuits. » Ce triste événement marque le 154e cas d’incendie de l’année 2024 à Lubumbashi.
Cet incident souligne la vulnérabilité des infrastructures dans de nombreuses régions, mettant en lumière la nécessité de moderniser les équipements électriques pour garantir la sécurité des bâtiments publics et des habitants. Les autorités locales devraient accorder une attention particulière à la maintenance des installations pour éviter de tels drames à l’avenir.
En conclusion, l’incendie au lycée Tshondo est un rappel brutal des risques auxquels sont exposés les établissements scolaires en raison de l’obsolescence des infrastructures. Il est impératif d’investir dans la rénovation des installations électriques pour prévenir de tels incidents et assurer la sécurité de tous.