**Rebelles M23 : Une escalade de violence inquiétante à Walikale**
Depuis les premières lueurs de ce samedi 26 octobre 2024, la région de Walikale est le théâtre de violents affrontements entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales, appuyés par l’armée rwandaise. Cette montée en intensité des combats a provoqué une vague de déplacements de population et plongé la région dans l’insécurité la plus totale.
Les récents développements du conflit ont vu les combattants VDP/Wazalendo, notamment ceux du NDC, se replier vers Mpeti après avoir perdu le contrôle de Kalembe face aux rebelles. Cependant, une attaque surprise par l’arrière a pris les forces en déroute au dépourvu, renforçant ainsi la pression sur le front.
La situation est particulièrement critique sur le pont Minjenje, point stratégique à une dizaine de kilomètres de Kalembe. Les VDP/Wazalendo s’accrochent désespérément à cette position, faisant face à une offensive déterminée des rebelles qui tentent de consolider leurs avancées.
Dans ce contexte d’urgence, la société civile de Walikale en appelle au gouvernement pour renforcer son soutien aux troupes engagées sur le terrain. Les déplacés, fuyant les combats et les violences, convergent vers des zones considérées comme plus sûres, comme Mpeti ou Pinga-Centre, dans une atmosphère imprégnée de peur et d’incertitude.
A Pinga-Centre, l’activité habituelle est fortement perturbée par la situation sécuritaire tendue. Les localités avoisinantes, telles que Bishimo, Katanga et Nkasa, ressentent elles-aussi les contrecoups de cette vague de violence qui secoue la région.
Cette escalade des tensions à Walikale soulève de vives inquiétudes quant à la stabilité de la région et à la sécurité des populations locales. Les autorités se doivent d’intervenir rapidement et efficacement pour prévenir une catastrophe humanitaire et ramener la paix dans ces contrées meurtries par les conflits.
En somme, la situation à Walikale est le reflet tragique des défis sécuritaires auxquels fait face la République démocratique du Congo, mettant en lumière la nécessité d’une action urgente et coordonnée pour mettre un terme à la violence qui sévit dans la région.