L’affaire de la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo, expert militaire belgo-congolais, a récemment suscité une vive indignation au sein de l’opposition congolaise. Olivier Kamitatu, figure éminente de l’opposition, s’est élevé de manière véhémente contre cette décision du tribunal militaire de Kinshasa/Gombe, dénonçant avec vigueur non seulement la condamnation elle-même, mais aussi les motivations politiques qui sous-tendent cette décision.
Pour Olivier Kamitatu, cette affaire dépasse largement le cas individuel de Jean-Jacques Wondo. Il voit en cette condamnation un symptôme alarmant de la dérive autoritaire du régime en place. En condamnant un expert respecté et impartial, le régime Tshisekedi envoie un signal inquiétant sur l’état de la justice en RDC, mettant en lumière un climat de répression et de censure qui gangrène le pays.
Au-delà de la condamnation en elle-même, Olivier Kamitatu met en garde contre les dangers d’une justice instrumentalisée à des fins politiques. Selon lui, sacrifier des innocents pour masquer les failles et les turpitudes du régime en place est non seulement lâche, mais surtout dangereux pour l’avenir de la nation congolaise. Il appelle à une prise de conscience tant au niveau des citoyens congolais qu’au sein de la communauté internationale, soulignant l’urgence de réagir face à ce qu’il qualifie de « tyrannie implacable ».
La réaction du gouvernement belge, exprimée par la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib, vient renforcer les inquiétudes soulevées par Olivier Kamitatu. La Belgique, farouchement opposée à la peine de mort, exprime sa vive préoccupation quant au sort réservé à son ressortissant belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo. Cette affaire met en lumière les tensions diplomatiques entre les deux pays et souligne l’importance de garantir des standards internationaux en matière de droits de l’homme et de justice équitable.
En définitive, l’affaire de la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo nous rappelle cruellement que la justice doit rester indépendante et impartiale, loin des manipulations politiques et des calculs du pouvoir. La vigilance de la société civile et des acteurs internationaux est plus que jamais nécessaire pour garantir le respect des droits fondamentaux et la sauvegarde de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo.