L’épidémie de Mpox en RDC : un défi majeur nécessitant une action rapide

Il est essentiel de rester informé des développements actuels et des défis auxquels la société est confrontée, et l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo est un sujet qui mérite une attention particulière. Lors de la neuvième réunion du conseil des ministres, le ministre de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Roger Kamba, a mis en lumière la situation épidémiologique préoccupante dans le pays.

Le Mpox, également connu sous le nom de variole du singe, continue de poser un grave problème de santé publique en RDC. Avec des cas notifiés dans 4 des 9 pays frontaliers et une tendance à la hausse des cas dans les zones de santé des provinces touchées, il est impératif de prendre des mesures urgentes. La présence de deux modes de transmission différents, animal-homme à l’ouest et sexuelle à l’est, ainsi qu’un taux de mortalité élevé de 3 à 10 %, en particulier chez les enfants, soulignent l’urgence d’intervenir.

Les chiffres partagés par le ministre sont alarmants : plus de 14 000 cas suspects de Mpox et 51 décès ont été enregistrés jusqu’à la 30e semaine épidémiologique de l’année 2024, avec une létalité de 3,6 %. Les provinces les plus touchées, telles que l’Equateur, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, l’Ubangi, le Tshuapa, le Sankuru, le Mongala et le Tshopo, nécessitent une attention immédiate.

Les actions entreprises par le gouvernement congolais pour faire face à cette épidémie comprennent la prise en charge médicale gratuite des patients atteints de Mpox, le suivi des contacts, la sensibilisation communautaire, l’acquisition de vaccins, le renforcement de la surveillance aux points d’entrée et de contrôle et la mobilisation des ressources nécessaires. Toutefois, il est essentiel de maintenir une vigilance constante et de renforcer les efforts de riposte pour contenir la propagation de la maladie.

Parallèlement, la situation du choléra en RDC reste préoccupante, bien que le nombre de nouveaux cas ait diminué de manière significative par rapport à la semaine précédente. Les provinces les plus touchées, telles que le Nord-Kivu, le Haut Katanga, le Sud-Kivu et le Haut Lomami, nécessitent une attention continue pour contrôler la maladie.

Au-delà des frontières de la RDC, l’épidémie de Mpox a attiré l’attention des autorités continentales et internationales. Le CDC Africa a déclaré cette épidémie comme une urgence de santé publique en Afrique, tandis que l’OMS l’a qualifiée d’urgence de santé publique internationale. Ces déclarations soulignent l’importance de la coordination internationale et des actions concertées pour lutter contre cette menace pour la santé publique.

En conclusion, l’épidémie de Mpox en RDC est un défi majeur qui nécessite une réponse rapide et efficace. La communauté internationale doit soutenir les efforts du gouvernement congolais pour contenir la propagation de la maladie, protéger les populations vulnérables et renforcer les systèmes de santé afin de prévenir de futures épidémies. Seule une action collective et coordonnée permettra de surmonter cette crise et de garantir la santé et la sécurité de tous.