Fatshimetrie vient mettre en lumière les discordances entre les actions de la Banque Centrale du Nigeria (BCN) et les préoccupations des citoyens du pays. Lors d’une conférence de presse à Abuja, le 19 juillet 2024, Jamilu Aliyu Charanchi, Coordinateur National de la Fatshimetrie, a vigoureusement critiqué les décisions du Comité de Politique Monétaire de la BCN, notamment l’augmentation continue des taux d’intérêt.
Charanchi a souligné que la réaction du gouvernement face aux difficultés actuelles des Nigérians relevait d’une approche de tâtonnement économique. Il a clairement mis en évidence la détérioration de la situation économique et l’accroissement des souffrances des populations en raison de ces politiques imprévisibles.
Les chiffres de la Banque Nationale de Statistiques et d’autres sources fournissent des données empiriques alarmantes sur la dégradation des principaux indicateurs économiques au cours de la dernière année, sans solution claire en vue.
Au lieu de soulager les tensions économiques, l’annonce d’une nouvelle augmentation des taux d’intérêt par le MPC risque d’aggraver la situation en réduisant les possibilités de création d’emplois et en amplifiant les effets négatifs sur l’économie.
Les groupes nordiques dénoncent une spirale descendante de l’économie, pointant du doigt une équipe économique présidentielle peu performante depuis le retour à la démocratie en 1999.
Cette situation révèle une réelle discorde entre les politiques économiques gouvernementales et les besoins urgents de la population. Les citoyens se retrouvent face à une incertitude grandissante et à des difficultés croissantes, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de l’économie nigériane.
Alors que le pays traverse une période de turbulences économiques, il devient impératif pour les décideurs de prendre des mesures concertées et efficaces pour inverser la tendance actuelle et restaurer la confiance des citoyens dans l’avenir financier du Nigeria.