Les ravages causés par la milice Mobondo sur le complexe scolaire Saint Benoît à Masiambio, territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe, continuent à susciter l’indignation et l’appel à l’aide des responsables de l’établissement. Plus qu’un simple acte de vandalisme, c’est un symbole de la violence incontrôlée qui frappe les zones rurales de la République démocratique du Congo, mettant en péril l’éducation des jeunes et l’avenir de toute une communauté.
La directrice de l’école, la sœur Yvette Ndona, a lancé un appel pressant au gouvernement et aux partenaires pour une assistance matérielle et financière permettant de reconstruire les bâtiments détruits et de remplacer le matériel pédagogique perdu lors de l’attaque. Ce n’est pas seulement une question de réparation des dégâts, c’est une question de survie pour cette institution catholique qui accueille 120 élèves et qui représente un bastion de savoir et de développement dans une région troublée par les conflits armés.
L’argent récolté grâce à la générosité des donateurs servira non seulement à reconstruire les salles de classe et les équipements éducatifs, mais aussi à fournir aux élèves les fournitures scolaires nécessaires pour reprendre leurs études dans des conditions acceptables. L’objectif est clair : permettre à l’école Saint Benoît de rouvrir ses portes dès la rentrée scolaire prochaine, offrant ainsi aux enfants de Masiambio la possibilité d’apprendre et de s’épanouir malgré les épreuves traversées.
Au-delà de l’aspect matériel, cette assistance représente un message de solidarité et de soutien envers une communauté ébranlée par la violence et l’insécurité. C’est un geste d’espoir pour l’avenir, un signe que l’éducation et la culture peuvent triompher de la barbarie et de la destruction. En reconstruisant le complexe scolaire Saint Benoît, nous reconstruisons aussi l’avenir de toute une génération, en donnant aux enfants de Masiambio les clés pour un avenir meilleur, loin des violences et des conflits qui ont marqué leur passé.
Ensemble, unis dans un même élan de générosité et de fraternité, nous pouvons faire en sorte que la lumière de l’éducation brille à nouveau dans le village de Masiambio, illuminant les esprits et les cœurs de ceux qui aspirent à un monde meilleur. L’école Saint Benoît sera le symbole de la résilience et de la renaissance, rappelant à tous que l’éducation est le plus puissant des remparts contre l’obscurantisme et la haine. Que cette reconstruction soit le premier pas vers un avenir plus radieux pour les enfants de Mai-Ndombe, un avenir où l’éducation est synonyme d’espoir et de progrès.