Fatshimetrie
Le 29 juin 2024 restera gravé dans les mémoires des habitants de Luputa, une petite cité située à 45 kilomètres de la ville ferroviaire de Mwene-Ditu, dans la province de Lomami, en République Démocratique du Congo. Ce jour-là, une tragédie s’est abattue sur la communauté, frappant une jeune femme dans la fleur de l’âge.
Le drame s’est déroulé aux abords de la gare de Luputa, alors qu’un train de marchandises de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) en provenance de Lubumbashi se dirigeait vers Mwene-Ditu. Une femme, dont l’identité demeure encore inconnue, a perdu la vie, écrasée par le train. Les images de son corps traîné sur une centaine de mètres ont profondément choqué les témoins présents sur les lieux.
Selon les premières informations obtenues, la victime aurait glissé du haut d’un des wagons du train. La SNCC a rapidement réagi en qualifiant cet incident de voyage clandestin. Toutefois, au-delà des circonstances de l’accident, c’est le drame humain qui prend toute son ampleur. Une jeune vie s’est brutalement interrompue, laissant derrière elle une famille sans réponses et une communauté en deuil.
En attendant l’arrivée des agents de la Croix-Rouge pour procéder à l’inhumation de la victime, les résidus de son corps reposent toujours sur la voie ferrée. Ce triste événement met en lumière les dangers auxquels sont exposés ceux qui risquent leur vie en voyageant illégalement à bord des trains. La SNCC et les autorités locales devront certainement renforcer les mesures de sécurité pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
En ces instants sombres, notre pensée va à la famille et aux proches de la victime, ainsi qu’à tous ceux qui ont été témoins de cette scène déchirante. Puissent-ils trouver du réconfort dans l’unité et le soutien de la communauté dans ces moments difficiles.
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