Les inondations dévastatrices qui ont frappé la ville de Derna, située dans l’est de la Libye, dans la nuit du 10 au 11 septembre 2023, ont laissé derrière elles un paysage de désolation. Les conséquences tragiques de la tempête Daniel et de la rupture des barrages ont entraîné la perte de milliers de vies humaines et ont plongé la région dans le chaos. Neuf mois après ce drame, Derna entame un long processus de reconstruction, avec pour objectif de redonner espoir à ses habitants et de restaurer sa vitalité économique.
La scène qui se dessine aujourd’hui à Derna contraste fortement avec l’horreur des événements passés. Les enfants qui jouent dans les rues réaménagées de la ville témoignent de la résilience de la communauté locale face à l’adversité. Les carcasses de béton et les vestiges des barrages détruits rappellent la violence de la nature, mais aussi la détermination des habitants à se relever de ce désastre.
Abdelkader, membre de l’« Armée nationale libyenne », garde en mémoire le bruit assourdissant de l’effondrement des barrages. Sa présence cette nuit-là l’a confronté à l’ampleur de la catastrophe et à la nécessité de reconstruire sur des bases solides. Les défis sont nombreux, mais la volonté de rebâtir est plus forte que jamais.
Le chantier de reconstruction de Derna est aujourd’hui en plein essor. Les engins de chantier s’activent jour et nuit pour remettre en état les infrastructures endommagées. Sous la houlette du Fonds de développement et de reconstruction de la Libye, les travaux avancent à un rythme soutenu. Ponts, routes, écoles, tout doit être restauré dans les délais impartis pour permettre à la vie de reprendre son cours normal.
Belkasem Haftar, à la tête de ce Fonds, incarne l’espoir d’un avenir meilleur pour Derna et pour l’ensemble du pays. Sa détermination à redonner vie aux quartiers sinistrés témoigne d’une volonté politique rare dans un contexte marqué par les dissensions et les conflits. Les projets de développement en cours ouvrent la voie à une Libye plus unie et plus prospère.
La reconstruction de Derna ne se limite pas à la remise en état des infrastructures. C’est tout un tissu social et économique qui doit être reconstruit pour permettre à la ville de retrouver sa splendeur passée. Les parcs de jeux pour enfants, les écoles rénovées, les universités en chantier sont autant de symboles d’un renouveau en marche.
En cette mi-juin, l’espoir renaît à Derna. Les habitants, comme Mohamed et ses enfants, retrouvent le sourire en découvrant les changements opérés dans leur ville. La reconstruction avance à grands pas, portée par la volonté de reconstruire un avenir meilleur.
Ainsi, Derna se relèvera, plus forte et plus belle que jamais. La résilience de sa population et l’engagement des autorités locales ouvrent la voie à un avenir prometteur pour cette ville meurtrie par les éléments. La reconstruction n’est pas seulement matérielle, elle est aussi le reflet d’une communauté qui se rassemble pour construire ensemble un avenir de paix et de prospérité.
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