Fatshimetrie, 29 juin 2024 (AFI) – Au cœur de la capitale de la République démocratique du Congo, s’est tenue la clôture d’une conférence marquante qui a mis en avant l’appel à la lutte contre la corruption pour favoriser l’industrialisation du pays. Cet appel, lancé par le Corps de l’élite scientifique de l’Union pour la démocratie et le progrès social, résonne comme un cri unanime pour une transformation profonde du tissu économique et social congolais.
Yves Bunkulu, représentant d’Augustin Kabuya, a souligné l’urgence de combattre la corruption, ce fléau insidieux qui entrave le développement et mine la confiance des acteurs économiques. Pour parvenir à une industrialisation efficace, il est impératif d’instaurer des mécanismes de transparence, de responsabilisation et de bonne gouvernance. Sans cette base solide, les investissements et les initiatives en faveur de l’industrialisation ne pourront être pleinement exploités.
Lors de cette conférence, les experts ont échangé sur les enjeux cruciaux liés à l’industrialisation de la RDC. L’accent a été mis sur la nécessité de développer des infrastructures modernes pour favoriser l’émergence de nouvelles industries et améliorer la qualité de vie des citoyens. Cependant, ces avancées ne pourront se concrétiser sans une lutte acharnée contre la corruption, véritable frein au progrès.
Au-delà de la lutte contre la corruption, l’éducation a été identifiée comme un pilier essentiel du développement durable. Former une main-d’œuvre qualifiée et compétente est une condition sine qua non pour répondre aux besoins de l’économie et accompagner l’industrialisation du pays. Seule une population éduquée pourra tirer pleinement profit des opportunités offertes par une croissance industrielle.
Elisée Ilunga, président d’une commission, a souligné le défi majeur que représente l’accroissement du taux d’industrialisation en RDC. Alors que le pays comptait autrefois un grand nombre d’unités de production industrielles, ce chiffre a drastiquement chuté, entraînant un phénomène de désindustrialisation inquiétant. Pour relever ce défi, il est essentiel de s’appuyer sur des professionnels intègres et bien formés, qui pourront redynamiser le secteur industriel congolais.
La deuxième grande conférence du Corps de l’élite scientifique de l’Union pour la démocratie et le progrès social a réuni 22 panelistes de haut niveau, qui ont partagé leurs réflexions sur des thèmes variés tels que l’éducation, la transformation des produits miniers, la lutte contre la corruption et le développement des infrastructures. Ces échanges riches ont permis de poser les bases d’une stratégie globale pour promouvoir une industrialisation durable en RDC.
Donat Soft Mukuna, président de la CES-UDPS, a souligné l’importance des recommandations issues de cette conférence, qui seront transmises aux autorités compétentes pour une mise en œuvre efficace. L’engagement de tous les acteurs, du gouvernement aux citoyens en passant par les acteurs économiques, est crucial pour transformer ces recommandations en actions concrètes qui contribueront au développement économique et social du pays.
En conclusion, la lutte contre la corruption et l’industrialisation de la RDC sont étroitement liées. En s’attaquant aux racines de la corruption et en investissant dans l’éducation et les infrastructures, le pays pourra amorcer une véritable transition vers un modèle économique plus solide et plus équitable. Cette conférence marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la RDC, où l’intégrité, la transparence et le progrès seront les maîtres-mots d’une transformation réussie.
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