En ce jour marquant de l’année 2024, la composition du gouvernement provincial du Sud-Kivu suscite à nouveau des débats passionnés et des réflexions profondes quant à l’équité et à la représentativité au sein des instances décisionnelles. L’annonce du Gouverneur Jean-Jacques Purusi a soulevé des vagues d’interrogations et de critiques quant à la faible représentation des femmes et au déséquilibre politique flagrant dans la répartition des postes ministériels.
La promesse initiale du Gouverneur Purusi d’assurer une représentation paritaire des femmes dans son gouvernement n’a pas été pleinement concrétisée. En effet, sur une liste de dix ministres et trois Secrétaires Exécutifs, seules deux femmes ont été nommées à des postes ministériels. Cette sous-représentation féminine soulève des questions essentielles sur l’engagement des autorités à promouvoir l’égalité des genres et à refléter la diversité de la population sud-kivutienne au sein des instances de décision.
De même, le déséquilibre politique observé dans la répartition des postes entre les différentes forces politiques telles que l’AFDC, l’UDPS et l’UNC, laisse transparaitre des tensions et des luttes d’influence au sein du gouvernement provincial. Le positionnement des partis politiques et les choix opérés par le Gouverneur ont soulevé des controverses et des interrogations sur la cohésion au sein de l’Union sacrée de la Nation.
Par ailleurs, l’exclusion de la Société Civile dans la gouvernance politique du Sud-Kivu constitue un autre point de crispation. Alors que le Gouverneur Purusi avait initialement promis d’impliquer activement la Société Civile dans sa gouvernance, les acteurs sociaux se sont sentis écartés et déçus par le manque de transparence et de concertation dans la formation du gouvernement.
Dans un contexte où la parité et la diversité sont des enjeux essentiels pour une gouvernance inclusive et représentative, il est urgent que les autorités provinciales prennent des mesures concrètes pour garantir une réelle égalité des chances et une meilleure représentation de tous les acteurs de la société au sein des organes de décision.
En somme, la composition du gouvernement provincial du Sud-Kivu sous l’ère de Jean-Jacques Purusi soulève des questions cruciales quant à l’équité, la diversité et l’inclusivité dans la gouvernance. Ces enjeux doivent être au cœur des débats et des actions des autorités pour construire un avenir plus juste et plus représentatif pour tous les citoyens du Sud-Kivu.
Leave a Reply