Dans la lutte acharnée contre le paludisme, la Côte d’Ivoire vient de franchir une étape cruciale en accélérant l’élimination de cette maladie meurtrière, première cause de mortalité dans le pays. Une avancée majeure a été enregistrée avec la réception de 131 100 doses de vaccins antipaludéens, symbolisant l’espoir d’une victoire contre ce fléau.
Ces vaccins, qui ont été réceptionnés par les autorités sanitaires ivoiriennes, représentent un espoir nouveau dans la lutte contre le paludisme, qui continue de sévir principalement chez les enfants âgés de 0 à 5 ans. Avec un taux de mortalité estimé à 280 pour 1 000, cette maladie constitue un défi de taille pour le système de santé ivoirien. Cependant, le pays a décidé de passer à l’action en intégrant ces vaccins antipaludéens dans son programme élargi de vaccination de routine qui débutera le 15 juillet 2024.
La décision d’intégrer ces vaccins dans le programme national de vaccination est stratégique. En effet, le paludisme représente 30% des motifs de consultation dans les hôpitaux du pays, ce qui souligne l’urgence de renforcer les mesures de prévention et de lutte. Le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Demba, a souligné l’importance de ces vaccins dans la lutte pour l’élimination du paludisme en Côte d’Ivoire, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à protéger la population, en particulier les enfants les plus vulnérables.
La mise en œuvre de ce programme ambitieux vise à vacciner 250 000 enfants âgés de 0 à 23 mois dans 38 districts sanitaires répartis dans 16 régions. L’objectif est clair : élargir progressivement la vaccination à l’ensemble du pays, en atteignant les 75 autres districts sanitaires d’ici la fin de l’année 2024. Cette initiative témoigne de la détermination des autorités ivoiriennes à éradiquer le paludisme et à offrir à la population une protection efficace contre cette maladie insidieuse.
En conclusion, la Côte d’Ivoire, en recevant ces vaccins antipaludéens, ouvre une nouvelle page dans sa lutte contre le paludisme. Cette avancée témoigne de la volonté du pays de renforcer ses actions de prévention et de contrôle, dans le but ultime d’éliminer cette maladie et de garantir la santé de ses citoyens. Une étape décisive a été franchie, mais le combat contre le paludisme continue, avec un espoir renouvelé et une détermination plus forte que jamais.
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