Fatshimetrie
Depuis des décennies, la question du tapage nocturne et diurne est devenue un véritable fléau pour les habitants de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Malgré l’existence de textes de loi visant à réprimer ces nuisances sonores, force est de constater que leur application reste souvent inefficace, laissant les populations vivre dans l’insécurité et le manque de tranquillité.
Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a récemment donné des instructions fermes à l’ensemble des procureurs généraux près les différentes cours d’appel du pays. Ces instructions visent à réprimer les faits infractionnels portant atteinte à la tranquillité publique et aux bonnes mœurs. Il est question de faire respecter la loi pour garantir la sérénité dont le pays a tant besoin.
Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a également exhorté le Procureur général à engager des poursuites contre les auteurs d’actes de déviation à caractère sexuel, homosexuel et de nuisances sonores. Cette volonté politique de lutter contre les troubles sociaux est louable, mais la mise en œuvre sur le terrain reste le plus souvent délicate.
Dans la ville de Kinshasa, la police avait promis de sévir contre le tapage nocturne. Malheureusement, malgré les avertissements lancés, de nombreux endroits continuent de produire des nuisances sonores sans scrupules, perturbant la vie quotidienne des habitants. Bars, églises, et autres lieux de rassemblement semblent faire fi des réglementations en vigueur.
Les lois existantes sur les tapages nocturnes et diurnes en RD Congo sont claires, avec des amendes prévues en cas d’infraction. Cependant, ces mesures dissuasives ne semblent pas dissuader les contrevenants, qui continuent de violer la quiétude des quartiers sans craindre les conséquences.
Il est essentiel que les autorités compétentes fassent preuve de fermeté en faisant appliquer pleinement les textes de loi en place. La lutte contre le tapage nocturne et diurne doit être une priorité pour assurer la tranquillité et la sécurité des populations. Il est temps que les discours politiques se traduisent en actes concrets sur le terrain, pour que les habitants de Kinshasa puissent enfin retrouver la paix et la quiétude qu’ils méritent.
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