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Retour à la liberté : l’histoire des huit enfants libérés des griffes des rebelles de la LRA

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Dans la région isolée et reculée du Bas-Uele, huit enfants ont finalement retrouvé le chemin de la liberté après avoir été capturés par les rebelles de la LRA. L’administrateur du territoire d’Ango, Marcellin Mazale Lekabusiya, a confirmé le retour de ces enfants dans leur communauté le mardi 18 juin. Leur enlèvement remonte au mois de février 2023, lorsqu’ils ont été arrachés à leurs familles à Banda, dans la chefferie de Mopoyi. Grâce à la coopération du gouvernement centrafricain et du Comité international de la Croix-Rouge, ces jeunes victimes de la guerre ont pu enfin recouvrer leur liberté et être réunis avec leurs proches.

Le récit bouleversant des événements qui ont conduit à la libération de ces enfants révèle l’urgence et la complexité de la situation dans les régions touchées par les violences rebelles. Marcellin Mazale Lekabusiya a souligné que 32 enfants au total avaient été enlevés en pleine nature et avaient pris la fuite pour rejoindre la République centrafricaine. Leur détresse et leur vulnérabilité ont été exacerbées par des conditions de vie précaires, puisqu’ils ont passé près d’une année et demie à survivre dans la jungle, loin de tout repère familial et sécuritaire.

Le territoire d’Ango, vaste et sauvage, est devenu le théâtre de ces enlèvements et de cette terreur perpétuelle imposée par les rebelles. La chefferie de Sasa, située à une centaine de kilomètres de la frontière avec la RCA, est devenue un lieu de passage pour ces groupes armés qui opèrent en toute impunité, semant la terreur parmi la population locale. Les actes de violence et d’intimidation ont conduit à une situation humanitaire préoccupante, affectant non seulement la sécurité des habitants mais aussi l’accès aux ressources alimentaires essentielles.

Face à cette crise, l’appel lancé par l’administrateur du territoire d’Ango résonne comme un cri de détresse adressé à la communauté internationale et aux autorités provinciales et centrales. Il est urgent d’apporter un soutien concret et durable à ces enfants traumatisés par l’horreur vécue, afin de leur offrir un avenir plus sûr et plus prometteur. La réintégration sociale et psychologique de ces jeunes survivants constitue un défi majeur qui nécessite une mobilisation collective et des initiatives efficaces pour prévenir de nouvelles tragédies.

En conclusion, l’histoire de ces huit enfants capturés par les rebelles de la LRA dans le Bas-Uele rappelle la fragilité de la paix et de la sécurité dans les régions en proie aux conflits armés. Leur libération est un signe d’espoir et de résilience, mais elle soulève également des questions essentielles sur la protection des droits des enfants en période de guerre et sur la responsabilité collective de prévenir de telles atrocités. L’heure est à l’action et à la solidarité pour garantir un avenir plus pacifique et plus juste pour tous.

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