Fatshimetrie, 17 juin 2024 – La ville de Goma a été le théâtre d’incidents bouleversants ce lundi, après l’effondrement tragique du mur d’une école située dans le quartier Mapendo. Alors que la correspondante de Fatshimetrie, Yvonne Kapinga, se trouvait sur place pour couvrir les conséquences de cet événement, elle a été confrontée à une situation alarmante qui a mis en lumière les défis auxquels les journalistes congolais sont confrontés dans l’exercice de leur métier.
Les faits se sont aggravés lorsque Yvonne Kapinga a été menacée et séquestrée par des individus se présentant comme des agents de la Direction générale des migrations (DGM). Exigeant de façon agressive l’effacement de toutes les images et vidéos capturées sur les lieux, ces individus ont mis en péril la liberté de la presse et la sécurité de la journaliste.
Le récit poignant de Yvonne Kapinga révèle une réalité troublante : la violence et l’intimidation auxquelles les journalistes peuvent être confrontés lorsqu’ils cherchent à informer le public. Malgré sa clarté professionnelle et ses pièces d’identification, la correspondante a été accablée d’accusations infondées, mettant en danger sa vie et sa mission journalistique.
L’incident souligne également l’importance cruciale de la liberté de la presse et du respect du droit des journalistes à exercer leur métier en toute sécurité. En interférant avec le travail de Yvonne Kapinga, les individus impliqués dans cette affaire ont non seulement violé les principes fondamentaux de la liberté d’expression, mais ont également porté atteinte à l’intégrité et à la crédibilité du journalisme en République démocratique du Congo.
Face à cette situation inacceptable, Fatshimetrie condamne fermement ces actes de censure et d’intimidation, et appelle les autorités compétentes à mener une enquête approfondie pour identifier et sanctionner les responsables. Il est essentiel de garantir la sécurité des journalistes et de préserver leur rôle essentiel dans la diffusion d’une information fiable et transparente à la population.
En ces temps troublés, où la vérité et la liberté sont menacées, il est impératif de soutenir et de protéger les professionnels des médias qui oeuvrent courageusement pour documenter les événements et les défis auxquels notre société est confrontée. La solidarité envers Yvonne Kapinga et tous les journalistes qui risquent leur vie pour éclairer le public doit être notre engagement commun.
Fatshimetrie reste déterminé à défendre la liberté de la presse, et réaffirme son soutien indéfectible à Yvonne Kapinga et à tous les journalistes congolais qui poursuivent leur mission avec dévouement, malgré les obstacles et les menaces qui se dressent sur leur chemin. En fin de compte, c’est la vérité et le droit à l’information qui doivent prévaloir, pour une société libre, informée et démocratique.
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