**Élément disparu : Dix personnes retrouvées sans vie après un naufrage dans la rivière Kwa, province du Maï-Ndombe**
Le 13 juin dernier, un drame a frappé la petite communauté riveraine de la rivière Kwa, dans la province du Maï-Ndombe. Les eaux troubles de ce cours d’eau ont été le théâtre d’un tragique naufrage, entrainant la disparition de dix individus. Les secours ont retrouvé les corps sans vie de cinq hommes et cinq femmes, portant ainsi un lourd bilan à cette sinistre catastrophe.
L’administrateur du territoire de Bolobo, Jonathan Ipoma, s’est rendu sur les lieux du drame pour constater l’étendue des dégâts. Sa voix empreinte d’émotion témoigne de l’ampleur de la tragédie qui s’est abattue sur sa région. Il déplore les conditions précaires dans lesquelles opèrent les moyens de transport fluviaux dans la province du Maï-Ndombe. Jonathan Ipoma tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités à agir pour améliorer la sécurité des déplacements maritimes, afin d’éviter que de nouvelles vies ne soient englouties par les eaux impitoyables de la rivière.
La province du Maï-Ndombe, riche de ses ressources lacustres, souffre d’un manque cruel d’infrastructures de transport adaptées. Les bateaux vétustes, surchargés et opérant dans des conditions précaires, sont devenus le théâtre de drames trop fréquents. La population locale est confrontée à des voyages périlleux, souvent nocturnes, mettant en danger la vie des passagers et des riverains. La nécessité d’une action urgente pour améliorer les normes de sécurité dans le secteur du transport fluvial s’impose comme une priorité absolue.
Ce récent naufrage rappelle la tragédie survenue il y a quelques mois, où plus de 80 personnes ont été portées disparues après le chavirage d’une baleinière transportant des centaines de passagers de Mushi à Kinshasa. Ces drames récurrents interrogent sur la capacité des autorités à garantir la sécurité des déplacements maritimes dans cette région.
Il est grand temps que des mesures concrètes et durables soient mises en place pour assurer la sécurité et le bien-être des riverains du Maï-Ndombe. Les leçons tragiques de ces naufrages doivent servir de catalyseur pour un changement profond dans la réglementation et la supervision du transport fluvial. La vie de chaque individu compte, et il est du devoir des autorités de garantir la sécurité de tous, même sur les flots tumultueux de la rivière Kwa.
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