Le mécontentement gronde au sein du caucus de l’UDPS/Tshisekedi dans la province du Maniema. Les membres de ce groupe affirment que les représentants du parti présidentiel ne sont pas suffisamment pris en compte dans les différentes instances nationales du parti. Dans un mémorandum adressé au secrétaire général Augustin Kabuya, les membres de l’UDPS Maniema dénoncent le manque de représentativité de leur province au sein des organes décisionnels du parti.
Selon Maître Bernard Takaeshi, ancien vice-ministre de la justice et membre influent du caucus de l’UDPS Maniema, la province est largement sous-représentée dans l’exécutif national du parti, n’occupant aucun département clé. De plus, aucun représentant de la région n’est présent au sein de la convention démocratique du parti, ni à la commission de gestion des ambitions comptant 75 membres. Cette situation est perçue comme une marginalisation inacceptable pour des combattantes et combattants du calibre de ceux du Maniema, dotés de compétences et d’engagement.
Face à cette injustice, le caucus de l’UDPS/Tshisekedi du Maniema réclame légitimement d’être traité sur un pied d’égalité avec les autres provinces. Les membres demandent que leur province soit enfin reconnue et intégrée aux différentes structures du parti, ainsi qu’aux institutions et organes de l’État. Ils appellent à une juste répartition des responsabilités et des représentations, afin que le Maniema puisse pleinement participer à la vie politique et au fonctionnement démocratique de l’UDPS.
Ce cri de colère et d’indignation exprimé par le caucus de l’UDPS Maniema est le reflet d’un malaise profond au sein de la formation politique. Il met en lumière des tensions internes et des déséquilibres dans la représentativité des différentes régions au sein du parti. Il revient désormais aux instances décisionnaires de l’UDPS de prendre en considération ces revendications légitimes et de garantir une répartition équitable des responsabilités et des opportunités au sein du parti présidentiel.
Leave a Reply