En parcourant les récentes esquisses du ticket de l’Union sacrée de la nation pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale en 2024, une lumière s’est projetée sur les potentiels candidats pressentis pour occuper les différentes fonctions clés. L’annonce de Vital Kamerhe en tant que candidat unique au perchoir de l’Assemblée nationale suscite indéniablement l’intérêt et l’attention des observateurs politiques. Sa longue expérience et ses compétences reconnues font de lui un candidat crédible et capable de relever les défis qui attendent l’institution parlementaire.
Le choix de Tshilumbayi pour le poste de premier vice-président semble également cohérent, apportant une expertise complémentaire au sein de la direction de l’Assemblée nationale. Christophe Mboso, en tant que doyen du bureau d’âge et ancien speaker de la chambre basse du parlement, représente une option stable et expérimentée pour le poste de 2ème vice-président. Son maintien dans cette fonction est un gage de continuité et de professionnalisme au sein de l’institution parlementaire.
Jacque Djoli, candidat rapporteur, est une figure familière du paysage politique congolais, dotée d’une longue expérience dans le domaine. Son maintien au poste de rapporteur apporte une certaine stabilité et une expertise précieuse à l’équipe dirigeante. La nomination d’un candidat de l’opposition au poste de rapporteur adjoint témoigne d’une volonté de pluralisme et d’inclusion au sein du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
En ce qui concerne le poste de questeur, la confirmation de Chimene Polipoli de l’AFDC-A est un choix stratégique, mettant en avant la diversité et la représentativité des différents courants politiques au sein de l’Assemblée nationale. Quant à l’éviction de Caroline Bemba de la course au poste de questeur adjoint au profit de Grâce Neema de l’AAAP de Tony Chiku, elle souligne l’évolution des dynamiques politiques et des alliances au sein de l’Union sacrée de la nation.
Dans l’ensemble, la composition du ticket de l’Union sacrée pour le bureau de l’Assemblée nationale en 2024 reflète un certain équilibre entre les différentes sensibilités politiques et une volonté de mettre en avant des profils compétents et expérimentés. L’enjeu désormais sera de garantir le bon fonctionnement de l’institution parlementaire et de répondre aux attentes des citoyens congolais en matière de transparence, d’efficacité et de bonne gouvernance.