Titre : L’ancien Premier Ministre de la RDC, Augustin Matata, pointe du doigt les obstacles au développement du pays
Introduction :
Dans son discours intitulé « Pona Congo ya Lokumu », l’ancien Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin Matata, a dressé un état des lieux de l’évolution du pays dans divers secteurs, notamment l’économie. Il a souligné les facteurs qui, selon lui, entravent le développement de la RDC et a mis en avant la nécessité d’un changement de leadership et de bonne gouvernance pour permettre à la nation de prospérer. Cet article met en lumière les principales déclarations de Matata et examine les défis auxquels la RDC est confrontée dans sa quête de développement.
Le rôle des investissements et des politiques fiscales :
Augustin Matata a critiqué la contradiction entre la volonté de relancer les investissements directs étrangers et locaux et la tendance à alourdir le système de prélèvement fiscal et à encourager les tracasseries judiciaires contre les opérateurs économiques déjà établis. Selon lui, pour favoriser la croissance économique, il est essentiel de promouvoir le secteur privé et de mettre fin aux privilèges accordés aux acteurs politiques, qui peuvent parfois devenir plus riches que les entrepreneurs.
Les potentialités de la RDC et le besoin de leadership :
L’ancien Premier Ministre a souligné les immenses potentialités de la RDC, en particulier dans le domaine de l’agriculture, grâce à son sol et son sous-sol riches. Selon Matata, les performances socio-économiques réalisées pendant son mandat de Premier Ministre prouvent le potentiel de croissance du pays. Il s’est interrogé sur les progrès qu’il pourrait accomplir en tant que Président de la République et a mis en avant la nécessité d’un changement de leadership et de bonne gouvernance pour maximiser les chances de développement de la RDC.
Conclusion :
Le discours d’Augustin Matata, intitulé « Pona Congo ya Lokumu », met en évidence les défis auxquels la RDC est confrontée dans sa quête de développement économique. Selon l’ancien Premier Ministre, le pays a un énorme potentiel, mais il est nécessaire de mettre en place un leadership fort et une gouvernance transparente pour exploiter pleinement ces opportunités. La promotion du secteur privé, la simplification des politiques fiscales et la lutte contre la corruption sont des éléments essentiels pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population congolaise.