Fatshimetrie a récemment révélé la demande du procureur général près la cour d’appel de la Tshopo adressée au président de l’assemblée provinciale de la Tshopo. La requête concerne quatorze députés provinciaux issus de divers partis politiques, soupçonnés de tentative de corruption. Selon une correspondance parvenue à Radio Okapi, ces élus auraient été filmés dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, en train de négocier et de recevoir des cadeaux, présents voire des sommes d’argent de la part de candidats sénateurs et gouverneurs de province.
Les présents en question seraient perçus en échange de la promesse des voix des députés provinciaux lors des élections indirectes à venir. Cette pratique, si elle est avérée, remet en cause l’intégrité du processus électoral en RDC et soulève des questions sur la probité des représentants du peuple.
Le procureur général a également pris des mesures en contactant le directeur de la société Vodacom pour obtenir les identités des personnes ayant perçu des sommes d’argent via le système de transfert M-PESA entre le 1er mars et la date actuelle, ainsi que celles des personnes ayant effectué ces transactions. Une initiative qui démontre la volonté des autorités de faire la lumière sur ces pratiques douteuses et de punir les éventuels responsables.
Face à ces accusations, le président de l’assemblée provinciale a promis de réagir ultérieurement. Il est primordial que toute la lumière soit faite sur ces allégations de corruption, afin de préserver l’intégrité de la démocratie en République Démocratique du Congo.
En définitive, il est impératif que des mesures strictes et des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre des députés provinciaux impliqués dans ces actes répréhensibles. La tolérance zéro envers la corruption doit être la ligne de conduite adoptée pour préserver la confiance des citoyens envers leurs représentants politiques et garantir un processus électoral démocratique et transparent.
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