Au cœur des montagnes tumultueuses de l’est de la République Démocratique du Congo, un sombre chapitre s’écrit, laissant derrière lui un sillage de terreur et de douleur. Les rebelles du M23, connus pour leur brutalité et leur mépris des droits de l’homme, continuent de semer la violence et la désolation dans les zones qu’ils occupent.
Récemment, un incident tragique est venu ajouter une nouvelle tache de sang à leur sinistre tableau. Dans le camp de Kaina, à l’Ouest de Kibirizi, un déplacé a été froidement abattu par balle. Mumbere Éric, un paisible agriculteur de 25 ans, a été la victime de cette violence aveugle. Sa jeune sœur, Kahindo Plaisir, a également été blessée lors de cette attaque impitoyable.
Le président du parlement des jeunes de la chefferie de Bwito, Isaac Mafula, tire la sonnette d’alarme et dénonce ces actes inqualifiables commis par les rebelles du M23. Il souligne avec justesse que ces bandits armés ont semé la terreur parmi des civils innocents, menaçant leur vie et leur tranquillité.
Alors que l’horreur se propage dans cette région tourmentée, les habitants de Bwito vivent dans une anxiété permanente, ne sachant jamais quand la violence frappera à nouveau. La situation est tout aussi précaire à Sake et dans les environs de Masisi, où les ravages des combats et des exactions se font ressentir avec une intensité redoutable.
Face à cette menace, de nombreux acteurs, qu’ils soient politiques ou membres de la société civile, appellent à une action ferme des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Ils réclament une offensive déterminée afin de libérer les zones occupées par les rebelles du M23 et de rétablir la paix et la sécurité pour les populations locales.
Dans un élan d’urgence et de solidarité, la société civile de Rutshuru en appelle au gouvernement congolais pour fournir les moyens nécessaires aux FARDC et à tous les défenseurs de la patrie. L’objectif est clair : neutraliser les terroristes criminels du M23 et de l’UPDF, et mettre fin aux souffrances et aux massacres qui ensanglantent le sol congolais.
Outre les violences directes perpétrées à l’encontre des civils, les rebelles du M23 contraignent les habitants des zones occupées à des travaux forcés dégradants. À Nyanzale et à Mweso-Kitshanga, les populations sont contraintes de s’adonner à des tâches brutales et humiliantes, sous la menace constante des armes.
Dans ce décor de désolation et de peur, l’appel à l’action résonne comme un cri de désespoir et de détermination. Il est temps d’unir nos forces pour mettre un terme à cette spirale de violence et de souffrance qui étreint la population de l’est congolais. La paix et la justice doivent prévaloir, pour que la lumière chasse enfin les ténèbres de l’oppression et de la terreur.