« Lac Albert: entre pirates de mer et groupes armés, la lutte pour une navigation sécurisée »

Naviguer sur les eaux agitées du lac Albert s’avère être une aventure périlleuse, marquée par la présence inquiétante des pirates de mer et des groupes armés. Les récents incidents de vols de moteurs hors-bord et d’attaques contre des pêcheurs mettent en lumière le climat d’insécurité qui règne dans la région lacustre de l’Ituri. Malheureusement, les autorités compétentes manquent cruellement de moyens logistiques pour assurer la sécurité des passagers et des biens.

Pierre-Marie Ular, commissaire lacustre, tire la sonnette d’alarme sur l’absence de surveillance adéquate sur le lac. Malgré les efforts déployés pour contrôler la zone, les groupes armés continuent à semer le chaos et à menacer la vie des habitants. Les actes de piraterie se multiplient, mettant en danger la navigation et la vie des passagers qui traversent les 170 kilomètres du lac Albert.

Dans ce contexte instable, la protection civile régionale, représentée par Robert Ndjalonga, demande un renforcement logistique de l’unité des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour surveiller efficacement la frontière lacustre et garantir la sécurité des populations.

Cependant, malgré les défis et les risques encourus, les opérateurs privés restent les seuls à assurer le transport des passagers et des marchandises à travers le lac. La nécessité de protéger les navigateurs et d’assurer un environnement sûr pour les activités lacustres est plus pressante que jamais.

En fin de compte, la coopération entre les autorités locales, les forces de sécurité et les acteurs privés apparaît comme une solution indispensable pour contrer la menace des pirates de mer et des groupes armés dans la région du lac Albert. Seuls des efforts concertés et des investissements logistiques appropriés pourront garantir la tranquillité des eaux et la sécurité des habitants de cette zone frontalière.